Comment le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a été tué en Iran

Des milliers d'Iraniens marchent dans les rues de Téhéran, jeudi 1ᵉʳ août, pour les funérailles du chef du Hamas Ismail Haniyeh, tué dans une explosion la veille.    - Credit:Vahid Salemi/AP/SIPA
Des milliers d'Iraniens marchent dans les rues de Téhéran, jeudi 1ᵉʳ août, pour les funérailles du chef du Hamas Ismail Haniyeh, tué dans une explosion la veille. - Credit:Vahid Salemi/AP/SIPA

Mercredi 31 juillet. Il est environ deux heures du matin quand une explosion retentit dans la banlieue nord de Téhéran (Iran). Ismaïl Haniyeh, chef politique du Hamas, vient d'être assassiné. L'homme de 61 ans à la barbe blanche taillée était en Iran pour assister à l'investiture du nouveau président iranien Massoud Pezeshkian.

Si Israël est resté silencieux, cet assassinat ciblé porte la marque des services secrets de l'État hébreux, habitué à traquer et à tuer les commanditaires des attaques sur son sol ou contre ses citoyens. « J'ai donné l'ordre au Mossad d'agir contre les chefs du Hamas où qu'ils se trouvent », avait prévenu Benyamin Netanyahou, au lendemain des attaques terroristes du 7 octobre. « Leurs heures sont comptées. Où qu'ils soient, ce sont des hommes morts », avait renchéri le ministre de la Défense, Yoav Gallant.

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Selon l'agence de presse semi-officielle iranienne Fars, affiliée aux Gardiens de la révolution, Ismaïl Haniyeh « se trouvait dans l'une des résidences spéciales pour les vétérans de guerre dans le nord de Téhéran, lorsqu'il a été tué par un projectile aérien ». Au Liban, c'est bien une frappe aérienne qui a tué la veille à Beyrouth Fouad Chokr. Le haut responsable militaire du Hezbollah était notamment responsable de l'attentat meurtrier de 1983 qui avait coûté la vie à 200 marines américains et 58 parachutistes français.

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