Ces champions paralympiques qui font mieux que les athlètes valides
On le surnomme « Blade Jumper », « le sauteur à la lame ». L’Allemand Markus Rehm, 36 ans, a fait partie des trois superstars choisies pour être parmi les derniers porteurs de la flamme, lors de la cérémonie d’ouverture. Tenue immaculée, pied flex, une immense lame de carbone en forme de L qui permet d’optimiser la restitution d’énergie, il a traversé la foule des danseurs pour pénétrer dans le jardin des Tuileries, la torche à la main.
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Avec lui, deux autres icônes internationales des Jeux paralympiques : la para-escrimeuse italienne Bebe Vio, égérie de L’Oréal et de Dior, miraculée d’une méningite extrême avec 3 % de chance de survie, à l’âge de 11 ans, qui l’a laissée avec les bras et les jambes amputés ; et l’Américaine Oksana Masters, née en Ukraine et victime des radiations lors de la catastrophe de Tchernobyl. Venue au monde sans tibias, avec une jambe plus courte que l’autre et six doigts à chaque main, cinq d’entre eux étant collés, celle-ci a gagné sept titres paralympiques, été et hiver confondus.
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L’escrimeuse italienne Bebe Vio, médaillée d’or à Rio et à Tokyo. © AFP / AFP
À Paris, Markus Rehm était en piste, le 4 septembre, pour son quatrième titre consécutif en saut en longueur, dans la catégorie T64. Une compétition gagnée d’avance tant il domine sa discipline, avec quasiment un mètre d’avance sur ses concu...