Calendrier surchargé: "Les joueurs n'auraient aucun problème à baisser leur salaire s'ils jouent moins", assure Ancelotti

Rodri, Koundé, Courtois... et maintenant Carlo Ancelotti. Après les joueurs, c'est au tour des entraîneurs de lever la voix face au calendrier surchargé. Mardi, le milieu de terrain de Manchester City, Rodri, évoquait une potentielle grève des footballeurs pour lutter contre l'accroissement du nombre de matches. Une forme de protestation soutenue par le défenseur barcelonais Jules Koundé: "Il va arriver un moment où on va devoir faire grève", annonçait-il en conférence de presse.

Interrogé ce vendredi sur les récentes déclarations de ses joueurs Dani Carvajal et Thibaut Courtois (qui vont dans le sens de celles de Rodri et Koundé), Carlo Ancelotti est monté au créneau pour défendre ses protégés. "Le calendrier de cette saison ne va pas être modifié, les joueurs pensent à changer l'avenir du football", a détaillé l'entraîneur du Real Madrid.

"Les joueurs n'ont aucun problème à baisser leur salaire s'ils jouent moins"

Plus de matchs en Ligue des champions, des trêves internationales au rythme infernal et une Coupe du monde des clubs l'été prochain.... les joueurs assurent ne pas pouvoir suivre la cadence. "L'objectif (de ces démarches) est de jouer moins de matchs pour éviter les blessures. Et je pense que les joueurs n'auraient aucun problème à baisser leur salaire s'ils jouent moins", garantit Carlo Ancelotti en conférence de presse ce vendredi, avant d'ajouter: "L’important est d’y réfléchir. Que les organisations, comme l'UEFA, et la FIFA, se rendent compte que les joueurs commencent à fatiguer. C'est le but."

Interrogé également sur ce problème de calendrier démentiel, Luis Enrique a préféré tempérer, appréciant notamment le fait que la Ligue 1 se joue à 18 équipes. "Nous avons la chance que notre championnat ait deux équipes en moins, donc quatre matchs en moins. Le championnat français est différent. Il faut s'adapter aux exigences du club", a confié l'entraîneur parisien. "Je n'ai pas grand-chose à dire. Dans tous les cas, on va devoir s'adapter au calendrier."

Preuve que la cause prend de l'ampleur, la question du nombre de matches à disputer se retrouve désormais de plus en plus posée en conférence de presse. À voir, si les organisateurs vont finir par réagir.

Article original publié sur RMC Sport