Yahoo Actualités "Mon cœur saigne plus souvent qu’il ne bat sereinement", le regard amer d'Aulas sur les difficultés de l'OL
Sérieux contre l’Olympiakos (2-0) en Ligue Europa, l’Olympique Lyonnais doit faire en sorte que cette parenthèse européenne trouve une continuité avec le championnat de France ce week-end. L’OL devra confirmer ce regain de forme à Toulouse ce dimanche, à partir de 15h, et s’assurer que sa saison est enfin réellement lancée après s’être effondré contre l’OM à domicile la semaine passée. Pourtant réduit à dix dès la 5e minute, et mené jusqu’à la 70e minute, l’OM est allé chercher un incroyable renversement de situation dans les derniers instants du temps additionnel au Groupama Stadium. Un succès mémorable pour l’OM. Un cauchemar pour l’OL.
"Il a des intuitions incroyables"
"Mon cœur saigne plus souvent qu’il ne bat sereinement", confie Jean-Michel Aulas à La Tribune Dimanche, ce week-end. L’ancien patron de l’OL, resté président du club qu’il a hissé au sommet du football français en remportant sept titres consécutifs, de 2002 à 2008, porte un regard forcément préoccupé sur les difficultés sportives que rencontre le club à intervalles réguliers depuis plusieurs mois désormais. "Mais j’ai bien aimé la remontada de Pierre Sage", assure Aulas. Après un début de saison catastrophique, les Lyonnais avaient redressé la barre sous l'égide de leur nouvel entraîneur. Pierre Sage, une trouvaille de John Textor, son successeur à la tête du club. "C’est John qui a choisi Pierre Sage", fait-il remarquer.
"Il a des intuitions incroyables", reconnaît Aulas à propos de l’homme d’affaires américain. Les deux dirigeants s’étaient opposés frontalement dans le cadre de la cession du club, avant d’enterrer la hache de guerre pour mieux affronter les déboires auxquels l’OL devait faire face. "On a fait la paix, on s’est même croisés à Saint-Tropez cet été, confirme Aulas. Mais on ne se parle pas beaucoup. J’échange avec le directeur général, Laurent Prud’homme, qui est une personne de grande qualité. J’essaye d’aider quand on me le demande."
