« C’est des gros ringards » : au cœur de l’université d’été du PS, et sa fête de la division

La grande photo de famille ne sera pas pour cette année. À Blois, aux universités du Parti socialiste, la tension a grimpé crescendo. Pendant trois jours, militants et élus se sont réunis comme chaque année, devant la grande Halle aux Grains, en face de la place Jean-Jaurès, pour leur grande rentrée estivale. Revigoré de ses bons résultats aux élections européennes et législatives, le PS peut même, pour la première fois, se targuer d'avoir plus de 40 % d'inscrits ayant moins de trente ans. Une vraie réussite pour un parti qui peinait depuis plusieurs années à attirer la jeunesse.

En ce premier jour de rentrée, jeudi 29 août, les tensions du début de semaine provoquées par la convocation d'un Bureau national d'urgence par les deux courants minoritaires du PS, portés par Hélène Geoffroy et Nicolas Mayer-Rossignol, semblaient dépassées. « Les universités d'été, ça monte toujours en température en amont et le jour J ça redescend », confiait même Sébastien Vincini, président du conseil départemental de Haute-Garonne. Marquée uniquement par l'apparition en fin d'après-midi de Raphaël Glucksmann, tête de liste PS / Place Publique aux dernières élections européennes, il faut dire que cette première journée s'est sagement déroulée.

Personne n’est soumis à personneOlivier Faure

Mais vendredi matin, à 8 h 30, Olivier Faure – qui a convoqué pour l'occasion un point presse à l'Hôtel de Ville de Blois – n'affiche plus le sourire qui lui collait au visage la veille. La rais [...] Lire la suite