Bus, taxis, covoiturage... Anne Hidalgo réaffirme sa volonté de pérenniser les voies olympiques après les JO

Les voies olympiques, un aménagement temporaire finalement pérennisé? C'est en tout cas la volonté d'Anne Hidalgo à la fin des JO. Lors d'un entretien sur RFI ce mercredi 7 août, la maire de Paris a réaffirmé son souhait de transformer ces axes en voies de covoiturage après la compétition.

"Pour désengorger le trafic et faire baisser la pollution (...), il faut proposer du covoiturage", s'est d'abord justifiée Anne Hidalgo.

L'édile parisienne a évoqué les caractéristiques de cette future voie, qui pourrait être "réservée aux taxis, aux bus et bien sûr au covoiturage".

Pour la maire de Paris, qui met en avant les "20 millions d'euros" déjà investis par l'État, ces axes seraient un "héritage formidable" des Jeux. Elle assure avoir "écrit au président de la République" et travailler avec Laurent Nunez, préfet de police de Paris "pour rendre cela possible".

185 km de voies

Lancées le 15 juillet dernier, les voies olympiques s'étendent sur 185 km autour de Paris et en Île-de-France. Actuellement reservées aux véhicules accrédités pour les JO, les secours, les taxis et les transports en commun, elles ont été à l'origine de nombreuses colères d'automobilistes ou de motards franciliens.

Les voies olympiques sont censées être actives jusqu'à la mi-septembre, après la fin des Jeux paralympiques. Mais pour Anne Hidalgo, hors de question de "revenir en arrière".

"On a fait la démonstration que Paris est engagée dans le changement climatique et dans la lutte contre la pollution, que les gens sont heureux de voir que ça peut marcher", assure-t-elle.

La maire de Paris conclut en assurant que cet aménagement "donne beaucoup d'espoir" à d'autres grandes villes, qui pourraient prendre Paris en exemple.

Article original publié sur RMC Sport