Bruno Le Maire remet les clés de Bercy et un makila basque à Antoine Armand

La passation des pouvoirs entre Bruno Le Maire et Antoine Armand a eu lieu dimanche 22 septembre.  - Credit:Stephanie Lecocq / REUTERS
La passation des pouvoirs entre Bruno Le Maire et Antoine Armand a eu lieu dimanche 22 septembre. - Credit:Stephanie Lecocq / REUTERS

Après sept ans à Bercy, Bruno Le Maire laisse la place à Antoine Armand, le nouveau ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, dimanche 22 septembre, au lendemain de l'annonce du gouvernement de Michel Barnier. La passation des pouvoirs était l'occasion pour lui de revenir sur son bilan au « ministère des possibles », évoquant, notamment, la baisse du chômage, l'ouverture d'usines ou encore la forte attractivité de la France en Europe.

En outre, dans son bilan, « il n'y a aucune augmentation d'impôts, car je refuse, depuis sept ans, cette solution de facilité », tacle Bruno Le Maire alors que son successeur n'exclut pas « d'office certains prélèvements exceptionnels et ciblés ». Son action est, pourtant, ternie par le dérapage des finances publiques : « Il y a beaucoup de pouvoir entre ces murs, mais pas de pouvoirs magiques. Il n'existe pas de recette miracle pour rétablir nos comptes publics », avertit-il.

Enfin, avant de remettre définitivement les clés à son successeur, Bruno La Maire offre au député un makila, à la fois bâton de marche et arme de défense traditionnelle basque, pour « l'aider à franchir les cols et à affronter les périls nombreux qu'il trouvera sur son chemin ».

La souveraineté, les salaires décents et le climat

Au tour d'Antoine Armand, nouveau ministre de l'Économie à seulement 33 ans, de prendre la parole. S'estimant « chanceux d'hériter d'un tel bilan », il félicite son prédécesseur, même si l'élu assure « mesurer l'ampl [...] Lire la suite