Brest: le président veut délocaliser au Stade de France un éventuel barrage de Ligue des champions

Le Roudourou avant le Stade de France? Brest rêve en grand pour la première participation de son histoire en Ligue des champions avec des débuts ce jeudi face au Sturm Graz (21h). Une rencontre délocalisée à Guingamp, à 120 kilomètres à l’est, puisque le stade Francis-le Blé ne répond pas aux normes de l’UEFA. Dans une interview au Figaro, le président brestois, Denis Le Saint, confie sa volonté de délocaliser un éventuel barrage dans une enceinte bien plus imposante – la plus grande de France -, le Stade de France.

"Paris est la deuxième ville bretonne de France"

"On avait imaginé faire un match au Stade de France (en phase de ligue, NDLR, on n'a pas pu car on a vendu quatre matches dans le pack", explique le dirigeant. "Je les fais rigoler en disant que si on est dans les 24, on fera notre demande à la FFF et UEFA pour évoluer à Saint-Denis en barrages. Paris est la deuxième ville bretonne de France. Je l'ai déjà évoqué avec une personne qui travaille à l'UEFA. Si on a la chance d'être dans les 24… 80.000 personnes au Stade de France, ce serait génial, c'est un vœu pieux. Le football n'est pas une science exacte… il y a beaucoup de surprise, rien n'est perdu, loin de là."

Pour entretenir son rêve de Stade de France, Brest devra terminer entre la 9e et 24e place offrant un barrage pour les huitièmes de finale. L'équipe peut même obtenir son billet direct pour les huitièmes en terminant dans les huit premiers. La tâche s’annonce ardue pour les hommes d’Eric Roy opposés à Graz, Salzbourg, Leverkusen, au Sparta Prague, au FC Barcelone, au PSV Eindhoven, au Shakhtar puis au Real Madrid pour finir en apothéose.

Ils joueront leurs quatre rencontres à domicile (contre Graz, Leverkusen, le PSV et le Real) au Roudourou dans l’attente de la construction de leur nouveau stade. "Le football, c'est comme une entreprise, il faut des outils pour travailler", souligne Le Saint. "On n'a pas de stade homologué et on doit se délocaliser à Guingamp, je remercie d'ailleurs nos homologues guingampais pour leur solidarité bretonne. Pour être attractif, donner envie, recevoir les gens dans de bonnes conditions, il faut l'outil. Ce futur stade (livré en 2027 et doté de 15.000 places) sera là pour cela."

Article original publié sur RMC Sport