Le breaking, à la frontière entre l’art et le sport
Les Jeux 2024 de Paris accueillent ce vendredi une nouvelle discipline, le breaking, encore connu sous le nom de breakdance qui est une danse sportive. C'est la première fois que les Jeux accueillent une épreuve de danse, épreuve qui n'a pas été retenue pour les Jeux de Los Angeles en 2028 ? Cela est d'autant plus surprenant que la breakdance est née aux États-Unis dans le Bronx à New York, au début des années 1970.
Sur le plan sémantique, les danseurs masculins sont des b-boys et les danseuses féminines des b-girls. Ce sont 16 garçons et 16 filles qui s'affrontent dans des duels, l'un performe et est suivi de l'autre. Ils sont notés par cinq juges selon six critères : la créativité, la personnalité, la variété, la performance et la musicalité. Lors de chaque duel, les athlètes devront performer sur une piste musicale qu'ils ne connaissent pas à l'avance.
Une danse née dans le creuset du hip-hop
Tout a commencé à la fin des années 1960 sur la côte Est des États-Unis, dans le Bronx à New York. Initialement nommée « breakin », la breakdance s'est développée dans les quartiers défavorisés du Bronx au milieu des immeubles désaffectés et des gangs. À l'origine de cette danse de rue, le DJ Jamaïcain Kool Herc qui s'installe dans le Bronx et qui organise des « sounds system ».
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