Les Bracelets rouges (TF1) : comment Esther Blanc et Maxime Pipet ont vécu un changement important de la série
D’où vient votre envie de devenir acteurs ?
Maxime Pipet (César) : Je viens d’un village de 300 habitants dans le 77 et j’ai commencé le théâtre très jeune car j’’avais envie de faire rire. J’ai tenu le rôle d’un singe dans une pièce dans ma jeunesse et j’ai trouvé ça cool d'amuser les copains, leurs parents et mes proches. Progressivement, je me suis rendu compte que je voulais montrer ce qui est beau et réussir à créer quelque chose d’artistique.
Esther Blanc (Zoé) : J’ai commencé lorsque j’avais 5 ans. J’ai commencé à me familiariser avec ce milieu-là grâce à mon frère qui m’a trainée sur les tournages et les plateaux. Au départ, je ne voulais pas du tout faire comme lui mais un jour, j’ai dit à ma mère que j’étais d’accord pour jouer la comédie à la condition que j'incarne la petite sœur de mon frère dans un film. Et ça s’est fait dans un court métrage ! J’ai tout de suite adoré et j’ai fait beaucoup de castings. Je n’ai pas souvent été prise car j’étais très grande pour mon âge. Mon frère continue la comédie et est dans une école de théâtre. Toute la famille s’y est mise, même mes parents ! Ce que j’aime dans le jeu, c’est d’incarner et créer un personnage, sa psychologie... J’aime aussi écrire et dessiner, c’est une manière de transmettre et de voir à travers les yeux d’une autre personne même s’il y a un peu de nous. Je trouve ça beau !
Qu’avez-vous apporté à vos personnages respectifs ?
Maxime : La chose principale pour moi, c’est le regard. C’est ce qui retranscrit le plus de choses. Le mépris et le sarcasme que mon personnage peut avoir passe par ce biais. Et ce regard m’appartient. On a essayé au maximum de partir de nous et on a parfois eu l’occasion de dire nos propres répliques. Il y a des scènes dans lesquelles je ne suis pas peu fier d’avoir pu légèrement improviser sans dénaturer l’idée des scénaristes qui ont fait un travail de dingue.
Esther : Mon personnage est assez différent de moi. J’ai vraiment essayé de créer une composition dans la façon de parler, de bouger et d’être. Les lunettes qu’elle porte sont les miennes. Je les portais au casting et Xavier de Choudens, le premier réalisateur, m’a dit de les garder. J’ai rajouté des choses et j’ai aussi puisé dans mon vécu. Je ne suis pas une matheuse comme Zoé mais j’étais une très bonne élève. J’ai aussi utilisé une voix plus aigüe que la mienne. Zoé a un côté assez drôle mais elle ne le sait pas. Elle est à côté...
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