Batteries électriques : comment les sites miniers français tentent de trouver un second souffle
L’industrie automobile est à un tournant. À partir du 1er janvier 2035, les constructeurs automobiles ne pourront plus mettre sur le marché que des voitures et véhicules utilitaires légers «zéro émission». En somme, la fin progressive des voitures thermiques, même si celles déjà en circulation continueront de rouler. Place donc à l’électrique, mais aujourd’hui, les batteries de ces nouveaux véhicules sont souvent construites hors d’Europe. Le gouvernement veut relocaliser l’industrie automobile dans le pays, et dans le cadre du plan France 2030, une enveloppe de 3,6 milliards d'euros a été prévue pour «développer une mobilité sobre, souveraine et résiliente» afin notamment de produire des batteries dans des Gigafactory, rappelle La Tribune.
Mais pour cela, il faut des métaux rares, comme le lithium. C’est ce métal qu’on trouve notamment sur le site de Beauvoir, sur la commune d’Échassières dans l’Allier, et qui était inexploité jusque-là, raconte Le Parisien. Une mine qui pourrait retrouver un second souffle alors que l’Agence internationale de l’énergie a d’ores et déjà indiqué que les besoins en lithium seront 40 fois plus importants d’ici à 2040 qu’aujourd’hui. Des métaux (avec le manganèse et le nickel) qui sont essentiels au bon fonctionnement des futures usines de batteries des Hauts-de-France annoncées par Emmanuel Macron.
Aujourd’hui, en France, il existe des gisements de lithium à Tréguennec dans le Finistère, de cobalt dans le Haut-Rhin, mais également des projets déjà (...)
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