Basket : la France étouffe le Canada et s’offre une place en demi-finale
Rendons à Vincent Collet ce qui appartient à Vincent Collet. Nous avons suffisamment critiqué le coach de l’équipe de France pour ne pas effectuer notre mea-culpa. Après la déroute face à l’Allemagne, pour le troisième match du groupe, il avait répondu vertement à son joueur Evan Fournier qui regrettait l’absence de système offensif en lui expliquant que l’identité de « son » équipe de France était défensive et que le linge sale devait se laver en famille. Que s’est-il passé lors du transfert entre Villeneuve d’Ascq et Paris ? Comment expliquer la transformation d’une équipe sans âme en une pieuvre tentaculaire qui a étouffé le Canada pourtant outsider pour la victoire finale ? On attendra le documentaire sur Netflix...
Le shoot décisif de Fournier
À l’entre-deux, le cinq français sur le parquet différait de la pâle copie de la phase de poule. Vincent Collet laissait ainsi sur le banc Nando do Colo, Evan Fournier et Rudy Gobert, trois artisans majeurs de la médaille d'argent des JO de Tokyo. Des choix immédiatement payants. Peut-être surpris par le (modeste) pedigree des Français, le Canada de Shai Gilgeous-Alexander était étouffé d’entrée, incapable de marquer le moindre panier face à la Défense acharnée de l’équipe de France. Et comme Cordinier et Yabusele (quel joueur !) alignaient les paniers, l’écart gonflait en faveur des Bleus pour atteindre seize points d'avance.
À lire aussi Basket : les Bleus miraculés et quasi qualifiés
Bien sûr, les équipiers de Dill...