Yahoo Actualités Ballon d'or 2024: Ceferin dément "catégoriquement" avoir expliqué que Vinicius ne méritait pas la récompense
Une semaine s’est pratiquement écoulée depuis la 68e cérémonie du Ballon d’or, et le tiroir à polémiques ne désemplit pas. La soirée au Théâtre du Châtelet a été marquée par une controverse autour du lauréat espagnol, le milieu de terrain et capitaine de la Roja, Rodri.
Mauvais joueur, le Real Madrid, qui pensait voir triompher Vinicius, a décidé contre toute attente de faire l’impasse sur la cérémonie, démontrant ainsi sa colère dirigée contre France Football et l’UEFA. Résultat: aucun membre de la délégation madrilène pourtant multi récompensée n’était présent à Paris pour recevoir les différentes récompenses.
"Des informations totalement infondées"
Dans des accusations aux relents complotistes, le Real Madrid a fait savoir par l’intermédiaire de la presse espagnole qu’il soupçonnait une manœuvre de l’UEFA. Depuis, des propos virulents à l’encontre de Vinicius circulant sur les réseaux sociaux ont été attribués à son président, le Slovène Aleksander Ceferin, lequel aurait expliqué pourquoi Vinicius ne méritait pas le Ballon d'or. Ceferin s’est défendu de les avoir jamais prononcés. Dans un communiqué transmis à l’agence de presse EFE, l'UEFA a indiqué samedi que les mots justifiant la non-attribution du Ballon d'or à l'attaquant brésilien du Real Madrid, Vinícius Júnior, "sont faux".
L’instance européenne se réserve d’ailleurs le droit "d'intenter une action en justice contre toute personne impliquée dans la diffusion de ces déclarations présumées". "Nous démentons catégoriquement les affirmations qui circulent sur les prétendus commentaires de l'UEFA sur le résultat du Ballon d'Or. Ni l'UEFA ni son président n'ont fait de déclaration ou de commentaires les résultats de la sélection du Ballon d'Or. De telles informations sont totalement infondées et ne reflètent pas la réalité", condamne d’autres membres de l’UEFA cités par EFE. L’instance dirigeante prévient que "toute partie impliquée dans la diffusion de ces fausses déclarations" pourrait faire l'objet de poursuites judiciaires. Et la mauvaise blague se retourner contre son auteur.
