Auxerre-PSG: Luis Enrique n'a "rien à reprocher" à ses joueurs malgré une nouvelle prestation inquiétante

Malgré deux nouveaux points perdus, Luis Enrique garde "une analyse positive". Le PSG ne s'est pas rassuré mardi en concédant un nouveau match nul (0-0) face à Auxerre ce vendredi lors de la 14e journée de Ligue 1, quatre jours avant de retrouver la Ligue des champions mardi à Salzbourg où Paris doit se relancer pour ne pas perdre toute chance de se qualifier au prochain tour.

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"Il est évident que le résultat ne reflète pas la performance. En deuxième période, Auxerre a été dangereux dans les transitions. On a poussé, on a eu plus d'occasions. Je n'ai rien à reprocher à mes joueurs. On a des chiffres exceptionnels. Je ne vois pas ce sentiment de négativité autour du club. Je n'ai pas de formule magique. On doit concrétiser nos occasions, notre rival n'a pas eu beaucoup d'occasions. Il faut gagner en confiance", a rappelé le coach parisien en conférence de presse.

"Tout donner" face à Salzbourg

Une semaine après une prestation offensive poussive contre Nantes, le PSG a tiré 24 fois face à l'AJA ce vendredi, pour onze tirs cadrés. Les Parisiens se sont notamment heurtés à un grand Donovan Léon dans les cages auxerroises. "On peut améliorer notre jeu, mais ce n'est pas un problème mental. Dans le foot, le PSG est l'équipe qui a marqué le plus de buts (37) et qui en encaisse le moins en Ligue 1 (11). Je n'ai rien à dire à mon équipe. Le bon travail de l'équipe se voit quand on analyse la réponse de l'équipe rivale. Les 25 premières minutes de la deuxième mi-temps était bonnes", a poursuivi l'Espagnol.

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Avec 34 points, ce nouveau nul a très peu de conséquences au classement pour le PSG, toujours leader avant les matchs de Marseille et Monaco, tous les deux à 26 points. Mais les Parisiens doivent désormais se mettre en mode Ligue des champions, puisqu'un déplacement périlleux à Salzbourg arrive mardi (21h).

"Je critiquerai les joueurs s'ils ne sont pas motivés. Ce sont les premiers intéressés à marquer. C'est comme la mémoire de poisson. C'est comme les joueurs de tennis, on oublie facilement le dernier point et on regarde de l'avant. Si je fais attention à cette pression qu'on nous met souvent, on se jetterait par la fenêtre. On va tout donner. On n'a pas de filet. Il faut tout donner." Pour se donner une chance de ne pas couler définitivement ses espoirs européens.

Article original publié sur RMC Sport