Atteint d’un cancer en phase terminale, Jonathan Pascual, le vrai héros d'Iroman
Un exploit qui surpasse tous les pronostics. Samedi 26 novembre, Jonathan Pascual, un infirmier Californien de 50 ans, a réalisé son rêve en franchissant la ligne d’arrivée du championnat du monde d’Ironman. Une prouesse pour laquelle il s’entraîne depuis 1999, mais qu’il pensait devenu hors de portée depuis qu’on lui a diagnostiqué, en 2022, un cancer médiastinal de stade 4, une forme rare de cancer qui s’est propagée à ses poumons et à ses os, lui laissant une espérance de vie de 5 ans.
La course, qui s’est déroulée à Kailua-Kona, sur l’île d’Hawaï, représente l’un des événements sportifs les plus difficiles du monde. Pour y participer, il faut déjà avoir participé à 15 Ironman, soit avoir déjà parcouru d’une traite et avec succès 15 fois 3,8 km à la nage, 180 km à vélo, puis un marathon de 42 km. Un défi quasi surhumain pour lequel Jonathan Pascual s’est entraîné dans la douleur, comme il l’a raconté à Good morning America.
« C’était définitivement plus difficile de m’entraîner pour le Championnat du monde en raison de mes symptômes, qui incluent un essoufflement et des douleurs chroniques », a-t-il expliqué. Avant de préciser : « Si je cours trop vite ou trop fort, mon rythme cardiaque va monter en flèche et j’aurai des étourdissements, voire des évanouissements ».
« Soyez une force du bien »
Pour Jonathan Pascual, la partie la plus difficile de l’épreuve a été la nage et pour cause, sa tumeur affecte sa circulation sanguine et la position couchée peut entraîner de...