Arsenal-PSG: privé de Dembélé et plombé par Donnarumma, Paris fait une mauvaise opération dans la course au top 8 en Ligue des champions

Difficile vainqueur de Gérone (1-0) pour son premier match européen de la saison, le PSG n'a pas réussi à récidiver ce mardi contre Arsenal à l'Emirates Stadium. Après un match très moyen aussi bien défensivement qu'offensivement, le groupe de Luis Enrique a cédé contre des Gunners appliqués et efficaces à défaut d'être brillant (2-0). Pour la première fois de la saison, toutes compétitions confondues, le club francilien s'est incliné. Problème, c'est arrivé pour son premier gros choc.

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Donnaruma doublement fautif

Laissé seul par Willian Pacho et trouvé sur un superbe centre de Leandro Trossard, Kai Havertz a d'abord devancé la sortie aérienne de Gianluigi Donnarumma pour marquer de la tête et définitivement lancer la soirée des Gunners (1-0, 20e). De retour de blessure et préféré à Matvey Safonov pour ce match en C1, "Gigio" Donnarumma n’a pas vraiment justifié son statut de numéro 1 sur ce coup-là.

Pas plus que sur le coup franc de Buyako Saka peu après la demi-heure de jeu. On savait Arsenal brillant sur les coups de pieds arrêtés mais cela n’a pas suffi pour les empêcher de marquer.

Surpris par la frappe de l’Anglais, touchée par… personne, Gianluigi Donnarumma s’est encore troué et les Londoniens ont tranquillement fait le break (2-0, 35e). Seule éclaircie dans sa soirée, le bel arrêt sur la reprise surpuissante de Gabriel Martinelli au retour des vestiaires.

Un trio offensif transparent

Avec un gardien dans le dur et une défense loin d’être impériale, le PSG devait avoir une attaque de feu pour tenir la cadence des Gunners. Mais cela n’a pas vraiment été le cas ce mardi à l’Emirates Stadium. En l’absence d’Ousmane Dembélé, écarté par Luis Enrique, et de Randal Kolo Muani que le technicien espagnol a choisi de laisser sur le banc, Paris a eu du mal à s’illustrer offensivement.

Il a finalement fallu une percée de Nuno Mendes conclue par une jolie frappe lointaine, de peu à côté, pour sonner un début de révolte (1-0, 28e). Faute de voir le pari Désiré Doué ou Lee Kang-In briller, Achraf Hakimi s’est lui aussi essayé dans un angle fermé après un beau déboulé dans le couloir droit (1-0, 31e). Mais les choix tactiques (ou disciplinaires) de Luis Enrique se sont fait sentir et pas de la meilleure des manières ce mardi en Ligue des champions.

Propulsé taulier du trident offensif en l’absence des habituels titulaires, Bradley Barcola n’a pas existé et n’a été que très peu servi pendant cette affiche continentale. Une statistique terrible vient confirmer cette piètre soirée du PSG: le club francilien n’a plus tiré au but après la frappe d’Achraf Hakimi en première période jusqu’à une tête sur la barre de Joao Neves sur corner (2-0, 66e).

Paris se complique la tâche au classement

Heureusement, Arsenal n’a rien montré ou presque après la pause et n’a pas non plus corsé l’addition. Le Paris Saint-Germain avait affiché un beau visage sur le plan collectif depuis le début de la saison. Mais ce mardi, ce bloc francilien s’est encastré dans le mur des Gunners pour ce qui a constitué son premier véritable test de la saison.

Dans un match assez rythmé mais finalement assez pauvre en occasions nettes, les partenaires de Warren Zaïre-Emery ont plié face une belle équipe d’Arsenal. Gare à ne pas reproduire pareille prestation ce dimanche en Ligue 1 lors du déplacement à Nice et surtout lors de la prochaine journée de Ligue des champions, le 22 octobre contre le PSV au Parc des Princes.

Avec toujours trois points, le PSG devra encore attendre avant de grimper au classement dans cette phase de championnat et se contente de la 18e place provisoire. Le top 8 est donc encore loin. Avec son non-match contre Arsenal ce mardi à l’Emirates, le club francilien a grillé un joker.

Article original publié sur RMC Sport