Arsenal-PSG: "Il aurait pu faire des dégâts", Riolo pointe l'absence de Dembélé et la gestion de Luis Enrique
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé? Pas dans le groupe pour le déplacement à Arsenal car sanctionné par Luis Enrique, Ousmane Dembélé "aurait pu poser des soucis sur son côté" s'il avait joué, selon Daniel Riolo, qui ne comprend pas le timing de l'annonce de l'entraîneur espagnol de se passer de son numéro 10.
"Le gars qui dans ton équipe faisait le plus de dégâts dans les défenses adverses depuis le début de la saison, tu as choisi de l'écarter pour faire respecter ton autorité un lundi. Il aurait peut-être fallu trouver un autre moyen, faire passer ça avec une discussion diplomate, lui faire payer plus tard, je n'en sais rien, mais certainement pas à la veille d'un match comme ça. Ce soir, quand j'ai vu Calafiori sur le côté (...) je n'ai pas pu m'empêcher de penser que Dembélé aurait pu lui poser des soucis sur son côté. Je pense que Dembélé aurait pu faire des dégâts dans cette défense", a confié l'éditorialiste dans l'After sur RMC.
Des carences à plusieurs niveaux
Dans son débrief, Daniel Riolo retient une "victoire bien trop tranquille d'Arsenal", qui a trouvé "le moyen de laisser la possession au PSG sur toute la seconde période et de gagner assez tranquillement ce match".
"Le PSG affiche trop de limites à ce niveau-là. Dans ces limites, il y a la qualité de certains joueurs oui, et il y a les choix toujours aussi discutables du coach... Jérôme (Rothen) a parlé du manque de 9, oui, et comment ne pas souligner aussi que d'avoir fait la police à la veille d'un match aussi important... Je ne suis pas sûr que ça soit une bonne idée."
Les demi-finalistes de la dernière édition ont été mis à terre sur une tête de Kai Havertz (20e, 1-0) et un coup franc direct de Bukayo Saka (35e, 2-0). La victoire initiale contre Gérone (1-0), bien qu'étriquée et tardive, leur avait donné un mince élan qui n'a pas résisté aux Londoniens, plus forts collectivement et en contrôle à l'Emirates. Les deux prochains matchs à domicile face au PSV (22 octobre) et l'Atlético de Madrid (6 novembre) s'annoncent déjà cruciaux.