Arrêt automatique du réacteur nucléaire de Flamanville, des contrôles en cours

Ce coup d’arrêt, qui survient au lendemain de la première réaction de fission nucléaire, fait partie des aléas attendus pour une opération aussi complexe.

Avant la première réaction de fission nucléaire, EDF avait testé 1 500 critères du réacteur EPR de Flamanville. - Credit:Antoine SOUBIGOU / EDF

Douze ans de retard, un démarrage… et puis plus rien. Le réacteur nucléaire EPR de Flamanville (Manche) a connu mercredi un « arrêt automatique » au lendemain de son démarrage et les équipes d'EDF procèdent à des contrôles techniques et à des analyses avant de pouvoir relancer sa « divergence », c'est-à-dire la réaction nucléaire.

« Ce matin, le réacteur s'est arrêté automatiquement », a indiqué mercredi soir une porte-parole du groupe EDF à l'AFP. « Les équipes procèdent aux contrôles techniques et aux analyses nécessaires, suivent les procédures habituelles, puis elles relanceront la divergence du réacteur », a-t-elle ajouté. « Le démarrage est un processus long et complexe (qui) nécessite de nombreux essais, des tests, et ça peut entraîner des arrêts de ce type », a-t-elle souligné. « Ça prouve que le système de sécurité fonctionne bien », a-t-elle encore indiqué.

« Selon les premiers éléments du diagnostic technique, l'arrêt (de mercredi) pourrait être lié à une mise en configuration inappropriée de l'installation », a précisé la porte-parole d'EDF. Cette dernière « aurait conduit à l'arrêt automatique du réacteur conformément au dispositif prévu à la conception », a-t-elle ajouté.

À LIRE AUSSI EPR de Flamanville : le 57e réacteur français s'éveille avec 12 ans de retardL'EPR, objet d'un chantier aux nombreux déboires, avait franchi une étape importante mardi avec la réalisation de la première fission nucléaire. Mais plusieurs é [...] Lire la suite