Après le séisme au Maroc, le désarroi des villageois du Haut-Atlas

Alors que le tremblement de terre qui a secoué le Maroc, dans la nuit du 8 au 9 septembre, a fait plus de 2 900 morts, selon le dernier bilan, cinq jours après le drame, la situation reste particulièrement alarmante dans de nombreux villages du Haut-Atlas, pulvérisés par la violence du séisme, le plus meurtrier qu'ait connu le Maroc en plus de 60 ans.

C'était l'un des plus beaux villages berbères de la région. C'est aujourd'hui un champ de ruines. À 1 h 30 de route de Marrakech, Toulkine, perché à 1 800 mètres d'altitude, a été entièrement détruit, rayé de la carte par la violence du séisme.

"Ici, aucune maison n'a résisté à la secousse", décrit Tarek Kai, l'envoyé spécial de France 24 au Maroc. "Toutes sont fissurées et beaucoup parmi elles se sont effondrées. Ce sont des maisons modestes en terre cuite dont les murs ou les plafonds sont tombés sur les habitants".

Comme plusieurs villages meurtris par la catastrophe, la petite localité comptait essentiellement des bâtiments construits de façon traditionnelle en utilisant un mélange de pierre, de bois et de mortier de boue.

Si plusieurs victimes sont à déplorer à Toulkine, des miracles ont cependant eu lieu, rapporte Tarek Kai. Comme ce père de famille qui est parvenu à "extraire ses enfants des décombres dont un nourrisson d'un an et demi".

Une aide humanitaire au compte-goutte


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