Après une frappe israélienne meurtrière, le Hamas se retire des négociations de trêve
Au lendemain d'une frappe israélienne meurtrière dans la bande de Gaza qui a visé un chef militaire du Hamas, l'organisation a annoncé se retirer des négociations indirectes en vue d'un cessez-le-feu avec Israël menées via trois pays médiateurs : le Qatar, l'Égypte et les États-Unis.
Dénonçant les « massacres » israéliens « contre des civils non armés », un haut responsable du Hamas a assuré dimanche que le chef militaire du mouvement islamiste, Mohammed Deif, était en vie, qu'il allait « bien » et « supervisait directement les opérations ». Il a aussi indiqué que le Hamas « est toutefois prêt à reprendre les négociations », quand Israël « fera preuve de sérieux, pour conclure un accord de cessez-le-feu » et sur un échange de prisonniers palestiniens contre des otages retenus à Gaza depuis l'attaque du Hamas en Israël qui a déclenché la guerre le 7 octobre.
92 Palestiniens tués selon le Hamas
Samedi, selon le Hamas, des frappes israéliennes ont tué 92 Palestiniens dans le camp de déplacés d'Al-Mawasi, près de Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza. Selon la défense civile, des frappes ont également fait vingt morts dans le camp de réfugiés d'al-Chati à Gaza-ville, dans le Nord. Les victimes sont essentiellement des femmes et des enfants, d'après ces sources.À LIRE AUSSI Gaza : l'armée israélienne demande aux habitants de partir avant une nouvelle offensive
De son côté, Israël a indiqué avoir visé dans le secteur de Khan Younès deux hauts dirigeants du H [...] Lire la suite