Antoine Armand affirme qu’il ne sera pas « le ministre de la confiscation fiscale »

Antoine Armand était président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale.  - Credit:NICOLAS MESSYASZ/SIPA
Antoine Armand était président de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée nationale. - Credit:NICOLAS MESSYASZ/SIPA

Fraîchement nommé ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie, Antoine Armand a accordé sa première interview au JDD, samedi 21 septembre. Il se dit « honoré » et « fier » d'appartenir au nouveau gouvernement formé par Michel Barnier. Le député haut-savoyard issu du groupe présidentiel (Ensemble pour la République) remplace donc Bruno Le Maire à Bercy.

« Je ne serai pas le ministre de la confiscation fiscale, ni celui du sous-investissement dans notre avenir économique et écologique », affirme l'élu de 33 ans auquel on a confié la lourde tâche de trouver 20 milliards d'euros d'économies en 2025. « Dans le contexte budgétaire, exclure d'office certains prélèvements exceptionnels et ciblés ne serait pas responsable », indique-t-il alors qu'il attend les orientations fiscales que le Premier ministre déterminera. Concernant de possibles hausses d'impôts pour les classes moyennes, l'élu estime qu'elles « travaillent et contribuent à la solidarité nationale. Elles doivent être soutenues ».

Des points de convergence avec le NFP

Pour mener à bien son travail avec une Assemblée nationale sans majorité, Antoine Armand assure pouvoir trouver des points de convergence avec le NFP : « La réindustrialisation du pays, la lutte pour des salaires décents, pour l'innovation et pour défendre nos entreprises de la concurrence internationale peut nous réunir », explique celui qui présidait jusque-là la commission des Affaires économiques de l'Hémicycle.À LIRE AUSSI Bu [...] Lire la suite