Des antinucléaires aux manettes de la Commission européenne

Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France.   - Credit:Andrew Medichini/AP/SIPA / SIPA / Andrew Medichini/AP/SIPA
Monseigneur Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France. - Credit:Andrew Medichini/AP/SIPA / SIPA / Andrew Medichini/AP/SIPA

Et à la fin, c'est la France qui perd… La démission fracassante de Thierry Breton de la Commission européenne n'était déjà pas un bon signe. Mais la nomination par la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, de deux antinucléaires notoires, le Danois Dan Jorgensen et l'Espagnole Teresa Ribera, comme commissaires à l'Énergie et à la Transition écologique résonne comme une terrible nouvelle pour l'Hexagone. Comme l'explique sans ambages Géraldine Woessner, en plus d'affaiblir considérablement l'influence française à Bruxelles, ces nominations ont toutes les chances de compromettre les efforts de décarbonation rapide des pays de l'Est européen. En favorisant une stratégie énergétique basée sur les énergies renouvelables, au détriment du nucléaire, les nouveaux commissaires européens devraient renforcer l'axe énergétique Madrid-Berlin qui mise sur le gaz renouvelable. Non sans créer nombre de conflits d'arbitrage dus à une gouvernance complexe impliquant pas moins de six commissaires liés à l'énergie. Les recommandations du récent rapport Draghi sur la nécessité d'une politique énergétique cohérente attendront visiblement…

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