« Anora », une palme d’or à ne pas manquer
Greta Gerwig, la présidente du jury du Festival de Cannes, ne s'est pas trompée en donnant la palme d'or à Anora, film pétaradant qui raconte sur un tempo d'enfer l'union improbable entre une escort girl et le fils d'un oligarque russe. Le cinéaste Sean Baker ne s'est pas trompé non plus en donnant le rôle principal à Mikey Madison, 25 ans, remarquée dans la série Better Things et révélée dans Once Upon a Time… in Hollywood, de Quentin Tarantino.
Avec son côté Zazie américaine qui remue les hanches aussi bien qu'elle assène coups de poing et jurons, ce tourbillon de charme électrise cette histoire abracadabrantesque qui se déroule dans la communauté russo-américaine de Coney Island.
Sexe, drogue et rock'n'roll
Voici donc Anora – prénom ouzbek qui signifie « grenade », plutôt l'explosif que le fruit, dans son cas –, surnommée Ani, escort girl de métier dans un club de Brooklyn, le Headquarters. Les hommes viennent s'y détendre, et plus si affinités, dans les salons VIP. Ani a les pieds sur terre, sait attirer le client et compter. Un soir, elle tombe sur un certain Ivan (Mark Eydelshteyn), ado un peu taré qui boit la vodka au goulot et aligne les dollars. Bonne pioche. Avec ce fils d'un oligarque, les dollars coulent à flots.
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