Andy Warhol « Clou de Paris », un bijou de montre

Andy Warhol en 1987.  - Credit:1987 Leonardo Cendamo
Andy Warhol en 1987. - Credit:1987 Leonardo Cendamo

«O n dit que le temps change les choses. Mais, en réalité, c'est à vous-même de les changer », aimait à rappeler Andy Warhol. Collectionneur compulsif, l'artiste a accumulé une multitude d'objets et d'œuvres d'art, affectueusement appelés par ses proches les « trucs d'Andy ».

Après sa mort, ces trésors furent dispersés lors d'une grande vente aux enchères chez Sotheby's, à New York, en 1988, qui s'étendit sur dix jours. Parmi ces objets se trouvaient de nombreuses montres, que Warhol considérait non seulement comme des instruments mécaniques indiquant l'heure, mais aussi comme des symboles de poésie et de désir.

Boîtier « coussin »

La légende raconte qu'Andy Warhol n'a jamais vraiment regardé l'heure sur ses montres. Pour lui, elles étaient avant tout des objets techniques et esthétiques, incarnant sex-appeal et glamour. À propos de sa célèbre Tank Solo en or jaune signée Cartier, il déclarait d'ailleurs : « Je ne porte pas une Tank pour avoir l'heure. En réalité, je ne la remonte jamais. Je porte une Tank parce que c'est la montre qu'il faut porter. » Une certaine désacralisation du temps qui lui correspondait bien.

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  • La montre Piaget lingot en or jaune de 1974 et faisant partie de la collection de l’artiste.

  • L’Andy Warhol Clou de Paris.

Au-delà des montres Cartier, Warhol collectionnait également des pièces Rolex, Patek Philippe et Piaget. Figure emblématique de la Piaget Society, il côtoyait des personnalités comme Régine, Roger Moore, Salvador Dali, Alain Delo [...] Lire la suite