Alignée à Paris 2024 malgré un cancer, une para-haltérophile espagnole annonce l'aggravation de son état de santé

Jean-Guy Lebreton

Une histoire triste mais aussi un bel exemple de courage et d’abnégation. Championne d’Europe de para-haltérophilie en 2022, Loida Zabala rêvait de se préparer dans de bonnes conditions pour les Jeux paralympiques de Paris en 2024. Mais l’Espagnole a vu sa préparation fortement perturbée après avoir été diagnostiquée d’un cancer du poumon en octobre 2023.

Handicapée moteur, après avoir perdu l’usage de ses jambes, Loida Zabala a donc bataillé pendant des mois pour se qualifier pour l’événement planétaire et atteindre le poids autorisé pour les épreuves. Elle y est finalement parvenue dans la douleur malgré l’apparition de métastases au cerveau dans la foulée de son premier diagnostic.

View this post on Instagram

! 🐚🐪

A post shared by Viktorija Burakauskas (@toribur) on Jan 21, 2020 at 8:43am PST

"J'ai eu des crises d'épilepsie et j'ai cessé d'être moi-même"

Si elle a fini à la neuvième et dernière place de la finale des moins de 50kg à Paris, Loida Zabala a gardé un superbe souvenir de son parcours et n’a eu de cesse de savourer cette nouvelle participation aux Jeux paralympiques en France après ceux de Pékin, Londres, Rio et Tokyo. Mais ce jeudi, celle qui s’était déjà lancé dans l’objectif Los Angeles 2028 a confirmé une aggravation de son état de santé ces derniers jours. La conséquence directe de son cancer.

PUBLICITÉ

"Mardi de la semaine dernière, j'ai eu un gros problème avec mon cerveau. J'ai eu des crises d'épilepsie et j'ai cessé d'être moi-même", a ainsi révélé Loida Zabala dans un message poste sur ses réseaux sociaux. "Quand je me suis réveillée, il m'était difficile de parler normalement et cela fait quelques jours que je dors presque tout le temps pour récupérer."

View this post on Instagram

! 🐚🐪

A post shared by Viktorija Burakauskas (@toribur) on Jan 21, 2020 at 8:43am PST

Mais plus inquiétant, la para-haltérophile a confirmé la progression de sa tumeur au cerveau ces dernières semaines. "Je dois encore faire des examens plus spécifiques pour voir s'il serait approprié de subir une intervention chirurgicale", a encore dévoilé l’Espagnole de 37 ans. Et Loida Zabala de conclure sur une note d’espoir: "Travailler et parler normalement me manque, j'espère être à nouveau moi-même le plus tôt possible."

Article original publié sur RMC Sport

Derniers articles

  • "Enfin, je dis nous…", Jean-Michel Aphatie parle de cocaïne, il s’enlise et sort les rames

    De retour sur le plateau de l'émission Quotidien vendredi 17 janvier 2025 sur TMC, le journaliste Jean-Michel Aphatie a eu une formule un peu maladroite pour débuter l'une de ses chroniques consacrée à la consommation de cocaïne en France.

  • "Pas envie d’en parler" : Marc Lavoine atteint d’une maladie comme sa mère, émotion totale sur France 5

    De passage dans l'émission C l'hebdo samedi 18 janvier 2025 sur France 5, le chanteur Marc Lavoine a été interrogé par la journaliste Aurélie Casse sur la maladie de sa mère, dont il souffre lui aussi. Un sujet que le musicien a rapidement balayé.

  • "On l’a aimé pour son franc-parler mais…" : Nathalie Péchalat parle d'un homme qui ne l'a pas épargnée

    Nathalie Péchalat sera bientôt à la présentation des épreuves de patinage artistique des championnats d'Europe aux côtés...

  • "L’étoffe d’un leader": Kylian Mbappé et sa célébration remarquée encore à la Une de la presse madrilène

    Buteur face au Celta Vigo jeudi en Coupe du Roi, Kylian Mbappé a aussi envoyé un message d'unité dans la foulée, regrettant les sifflets des supporteurs du Real Madrid. Pour la presse madrilène, le Français apparaît désormais comme un leader sur le terrain et dans le vestiaire.

  • Real Madrid: Mbappé est "meilleur dans l'axe" que sur l'aile gauche, assure Ancelotti

    Auteur d'un doublé lors de la large victoire face à Las Palmas, Kylian Mbappé s'est encore une fois montré à son avantage au poste d'avant-centre. Son entraîneur Carlo Ancelotti a assuré en conférence de presse qu'il trouvait le Français meilleur dans l'axe que sur l'aile.

  • Star Academy 2024 : Franck ou Ebony en finale ? Le public a déjà tranché, voici leurs pronostics !

    On sait déjà que Marine disputera la finale après avoir battu Charles. Mais qui de Franck et Ebony l'affrontera ? Voici...

  • Florent Malouda "s’engage" dans l’armée en Guyane

    Ancien international français, passé par l’OL ou encore Chelsea, Florent Malouda s’est engagé dans l’armée, par le biais de la réserve citoyenne, en tant qu’officier. Né à Cayenne, il a pris sa retraite en 2018 et va contribuer à la promotion des valeurs de l’institution militaire, en Guyane. Un tout nouveau projet…

  • Open d’Australie 2025 : Fâché par les « commentaires insultants » d’un journaliste, Djokovic refuse une interview

    vengeance - Le Serbe n’a pas apprécié l’ironie de l’un des présentateurs de Channel 9, le diffuseur officiel du tournoi australien

  • Ces 3 thés nuisent à votre santé alerte une étude espagnole

    De nouvelles recherches ont démontré que certains sachets de thé vendus dans les commerces libèrent des milliards de particules de plastique au moment de l’infusion. Ce qui cause de graves dommages à l’organisme.

  • Un détail intrigant... Pourquoi Kate Middleton n'a pas perdu ses cheveux pendant le traitement ?

    Après avoir annoncé sa rémission, Kate Middleton a surpris les patients de l’hôpital Royal Marsden à Londres. La princesse...

  • Real Madrid: la réponse sèche d'Ancelotti à Simeone sur l'arbitrage

    A la veille de la réception de Las Palmas dimanche en Liga, l’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti a été interrogé sur les insinuations de son homologue argentin de l’Atlético Diego Simeone, selon lesquelles le Real Madrid et le Barça seraient avantagés par les décisions arbitrales.

  • Scène assez dingue après OL-Toulouse: la discussion tendue entre Tolisso, Sage et des représentants des supporteurs lyonnais

    Eliminé en Coupe de France mercredi, l'Olympique lyonnais n'a pas su rebondir et a concédé le match nul à domicile contre Toulouse (0-0) ce samedi 18 janvier, dans le cadre de la 18e journée de Ligue 1. Au coup de sifflet final, plusieurs joueurs ont fait face, avec Pierre Sage, à des supporteurs en colère.

  • Kate Middleton : Adoptez son encas préféré, aux vertus anti-vieillissement !

    Zoom sur le régime alimentaire de Kate Middleton. La femme du prince William n'a jamais caché son penchant pour les super-aliments....

  • 3 façons d'améliorer votre sommeil en 2025, selon une psy spécialiste de l'insomnie

    Si vous dormez mal, cette information vous concerne ! Une psychologue américaine spécialisée en troubles du sommeil vous indique quelles sont les meilleures habitudes à adopter en 2025 pour mieux dormir.

  • 50 ans après la loi Veil, les anti-IVG "marchent pour la vie"

    Cinquante ans après la loi Veil, plusieurs milliers d'opposants à l'avortement manifestent dimanche à Paris dans le cadre de la "marche pour la vie" qui vise aussi à dénoncer la volonté de relancer le débat parlementaire sur la loi portant sur la fin de vie."IVG, ça suffit, nous marchons pour la vie", "euthanasie, loi du mépris": entonnant ces mots d'ordre, le cortège de cette manifestation, à l'initiative de militants s'inscrivant dans les rangs catholiques conservateurs, est partie à 14H00 de la place du Trocadéro, dans l'ouest de la capitale.La manifestation est organisée chaque année autour de l'anniversaire de la loi portée par Simone Veil relative à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) et promulguée le 17 janvier 1975. "C'est une marche pour le droit à vivre pour montrer que le débat est toujours ouvert en France, pour que les Francais se questionnent sur les convictions qui sont défendues ici", a dit à l'AFP, Sophie, 23 ans, qui comme les autres manifestants interrogés n'a pas souhaité révéler son patronyme. "Depuis que c'est entré dans la Constitution, ça nous inquiète beaucoup. Aujourd'hui, c'est une possibilité (l'IVG), demain on sera peut-être des criminels de refuser d'accepter la Constitution", s'est alarmé Jean, un Parisien de 38 ans. S'exprimant sur un podium au-dessus duquel une banderole proclamait "50 ans de défense de la vie" et où était barré d'un trait "50 ans de défaites politiques", le président de la Marche pour la vie, Nicolas Tardy-Joubert a affirmé ne pas avoir "peur de dire que l'avortement est la première cause de mortalité en France pour l'espèce humaine". "Cette année 2025 est très spéciale. Il y a 50 ans, la loi Veil qui dépénalisait l'avortement a été promulguée. Cette loi a causé de lourdes pertes humaines et entraîné la mort et l'exclusion de plus de 10 millions de bébés de la société française", a-t-il lancé à la foule avant que celle-ci ne respecte une minute de silence.  Selon les derniers chiffres officiels, 243.623 IVG ont été enregistrées en 2023, soit 8.600 de plus que l'année précédente. Si les règles encadrant l'avortement ont été assouplies depuis 1975 et si "la liberté garantie à la femme" de recourir à l'IVG a été inscrite en 2024 dans la Constitution, les associations féministes s'alarment d'un droit toujours "fragile" et font état "d'attaques régulières" de ses opposants.-"changement de civilisation"-Outre l'opposition à l'IVG, les organisateurs de la "marche pour la vie" réclament comme l'an dernier une échographie obligatoire dès la sixième semaine de grossesse, permettant d'"entendre battre le cœur du fœtus", ou encore un délai de réflexion de trois jours avant toute IVG.Ils appellent également à "encourager l’accouchement sous X" et à défendre "le droit absolu à l’objection de conscience des personnels de santé et protéger la clause de conscience spécifique."  Autre sujet également à l'ordre du jour de la manifestation, le rejet de toute "légalisation du suicide assisté et de l’euthanasie" et l'appel à "un grand plan pour que les soins palliatifs soient accessibles" à tous. "N'oublions pas les menaces sur la fin de vie avec les nouvelles propositions de loi qui pourraient être étudiées dans les semaines à venir", met en garde Nicolas Tardy-Joubert"Je pense que ce serait vraiment un changement de civilisation si on acceptait l'euthanasie. C'est une façon individualiste de voir les choses", a abondé dans le cortège, Maylis, 54 ans, venue des Yvelines.Porté par le gouvernement Attal, un projet de loi sur la fin de vie devait légaliser le suicide assisté et, dans certains cas, l'euthanasie, avec de strictes conditions et sans employer ces termes, préférant parler d'"aide active à mourir". Son examen a été interrompu par la dissolution de l'Assemblée nationale en juin 2024. Dans sa déclaration de politique générale mardi, le Premier ministre, François Bayrou, ne s'est pas prononcé sur ce sujet sensible, ni sur le délai d'examen ni sur le fond, renvoyant le texte "au pouvoir d'initiative" du Parlement. mep-slb-grd/tes

  • Comme Kate Middleton, pourquoi on parle de « rémission » et non de « guérison » d’un cancer

    La princesse de Galles s’est dite soulagée d’être en « rémission ». Comme tous les patients atteints de cancer, elle ne parle pas de « guérison ». Voici pourquoi.

  • Open d’Australie : A 38 piges, Gaël Monfils sort le 4e mondial pour aller chercher un improbable 8e de finale

    tennis - Le Français a écarté Taylor Fritz avec maîtrise et poursuit son inattendu parcours à Melbourne, où l’attend désormais Ben Shelton pour une place en quart de finale

  • Premier League: avant de défier le PSG, Manchester City s’offre un festival face à Ipswich

    Avant de retrouver le PSG mercredi en Ligue des champions, Manchester City s’est rassuré ce dimanche en s’imposant 6-0 sur la pelouse du promu Ipswich en Premier League. Pep Guardiola a pu faire tourner pendant une demi-heure.

  • Open d’Australie : Novak Djokovic explique pourquoi il a boycotté cette traditionnelle interview d’après-match

    Le joueur de tennis serbe a remporté son huitième de finale lors du tournoi du Grand Chelem australien. Mais une polémique est venue éclipser sa victoire.

  • Une nutritionniste nous révèle le secret de patients qui ont perdu plus de 10 kg sans jamais les reprendre

    Perdre 10 kilos et ne jamais les reprendre, c’est possible ? Une diététicienne vous explique comment ses patients ont réussi à le faire.