Alex Portal, natation : « Mes parents m’ont toujours donné l’impression que je pouvais y arriver »

Il va vivre ses deuxièmes Jeux paralympiques, après ceux de Tokyo, qui l’ont vu se parer d’argent et de bronze. À 22 ans, Alex Portal s’alignera sur quatre ­distances : 100 mètres papillon, 100 mètres dos, 400 mètres nage libre et 200 mètres 4 nages.

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À la piscine de Saint-Germain-en-Laye où il s’entraîne, il engloutit chaque semaine entre 55 et 80 kilomètres de nage. Une discipline de fer, avec lever tous les matins à 5 h 30 et première coulée moins d’une heure après, à laquelle il se plie avec le sourire. « Mes parents m’ont toujours donné l’impression que je pouvais y arriver. »

En natation, les consignes se font à l’oral, puis on est seul dans son couloir

Alex Portal

Alex Portal est atteint ­d’albinisme oculaire depuis la naissance, ce qui se caractérise par une dépigmentation de la rétine, une hypersensibilité au soleil et l’empêche de voir à plus de 1 mètre de distance. Il a commencé la natation à 5 ans. « J’ai essayé d’autres activités, mais ce n’était pas tenable. Au tennis, suivre la balle était trop ­compliqué. À la batterie, il fallait agrandir les partitions. En natation, les consignes se font à l’oral, puis on est seul dans son couloir. J’ai tout de suite adoré. »

Dans son club, il s’entraîne avec tout le monde, valides et handicapés confondus, et grimpe les échelons. Médailles européennes, mondiales et paralympiques, tout s’enchaîne en...


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