Alain Delon et ses enfants : la cage aux fauves…
Les stars sont-elles condamnées aux tensions familiales ? Tout comme Johnny Hallyday, Delon rêvait de finir en patriarche, au bout de la table, entouré des siens, laissant les polémiques au vestiaire. Mais pour cela, il fallait excuser les excès, l'ego, les amours, et surtout le poids immense de la légende, souvent difficile à vivre pour les descendants…
Alain Delon, mort dimanche 18 août à l'âge de 88 ans, n'échappe pas à la règle : ses relations ont toujours été tendues avec les siens, excepté Anouchka, son unique fille, « la femme » de sa vie, disait-il, celle qui a toujours trouvé grâce à ses yeux, au point d'en faire son exécutrice testamentaire.
À LIRE AUSSI Alain Delon : pas touche à Anouchka, son enfant préféréeAvec les garçons, c'est une autre histoire, avec ses drames, ses non-dits, ses affrontements… À l'image de son refus de paternité avec Ari Boulogne, son premier garçon né de sa liaison avec la chanteuse allemande Nico, du Velvet Underground, dans les années 1960. Delon refuse de reconnaître l'enfant, qui est alors recueilli et adopté par la mère et le beau-père de la star, Paul Boulogne, dont il récupère le patronyme. À l'adolescence, il rejoint sa mère, qui l'entraîne dans la spirale de la drogue. « Pour moi, c'était une très bonne mère, confiera-t-il plus tard au JDD. Elle m'a tout donné, même la drogue. Je l'ai vécu à fond avec elle sans que ce soit un problème… »
Alain Delon à Ari Boulogne : « Tu ne seras jamais mon fils »
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