Affaire Larbi Ben M’hidi, prochain geste mémoriel de Macron ?

Le président Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune lors du sommet des dirigeants du G7 à Savelletri (Italie), le 14 juin 2024.  - Credit:Christopher Furlong/PA Photos/Abaca
Le président Emmanuel Macron et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune lors du sommet des dirigeants du G7 à Savelletri (Italie), le 14 juin 2024. - Credit:Christopher Furlong/PA Photos/Abaca

Jeudi 19 septembre, Emmanuel Macron reçoit les membres français de la commission mixte franco-algérienne d'historiens au palais de l'Élysée. L'occasion pour le président français de réitérer « sa détermination à poursuivre le travail de mémoire, de vérité et de réconciliation engagé depuis 2017 et noué avec l'Algérie dans le cadre de la Déclaration d'Alger [cosignée avec son homologue algérien le 27 août 2022, NDLR] », selon le communiqué de l'Élysée.

C'est lors de cette réunion que Benjamin Stora, qui préside la commission d'historiens côté français, a interrogé le président sur la possibilité de la reconnaissance par la France de l'assassinat, en 1957, de Larbi Ben M'hidi, une des figures algériennes de la guerre d'indépendance.

« Nous verrons bien comment nous allons avancer », a répondu le chef de l'État, témoigne pour Le Point Afrique Benjamin Stora. « Il n'a pas dit non, et mon sentiment est qu'il attend le moment pour le faire, ajoute l'historien. J'ai senti que le président était très déterminé, quelle que soit la réponse des Algériens d'ailleurs. Il veut poursuivre le travail [sur le dossier mémoriel, NDLR]. »

Assassinat maquillé en suicide

Pour le moment, et depuis la crise entre Alger et Paris de cet été suite au changement de la position de la France sur le dossier du Sahara occidental, les travaux de la commission franco-algérienne d'historiens sont en stand-by. La dernière – et cinquième – réunion, organisée à Alger, remonte au mois de mai, et l [...] Lire la suite