ADN, téléphonie, menaces… Pourquoi Cédric Jubillar est renvoyé devant les assises

Cédric Jubillar lors d'une battue pour retrouver sa femme Delphine le 23 décembre 2020.  - Credit:MARIE PIERRE VOLLE  / MAXPPP / PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI/MAXP
Cédric Jubillar lors d'une battue pour retrouver sa femme Delphine le 23 décembre 2020. - Credit:MARIE PIERRE VOLLE / MAXPPP / PHOTOPQR/LA DEPECHE DU MIDI/MAXP

Il y aura bien un procès Jubillar. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Toulouse a rendu ce jeudi 26 septembre un arrêt confirmant le renvoi de Cédric Jubillar, accusé du meurtre de son épouse Delphine, devant une cour d'assises. Cette décision intervient après une audience qui s'est déroulée à huis clos fin juin, au cours de laquelle la cour d'appel avait à la fois examiné les résultats d'un supplément d'information ordonné en février – qui n'a finalement pas révélé de nouveaux éléments – et l'appel effectué par les trois avocats de Cédric Jubillar contre l'ordonnance de mise en accusation rendue en novembre 2023 par les juges d'instruction. Comme elle l'a fait à chaque demande de remise en liberté déposée par la défense du peintre-plaquiste depuis son placement en détention provisoire en juin 2021, la chambre de l'instruction a estimé, au travers de la décision rendue ce jeudi, qu'il existait des charges suffisantes pour faire comparaître Cédric Jubillar devant un jury populaire.

Les magistrats de la chambre de l'instruction ont pu s'appuyer sur trois ans d'investigations menées depuis la disparition de Delphine Jubillar dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Au cours de l'enquête, les gendarmes et les deux magistrates en charge de l'instruction ont d'abord écarté plusieurs thèses : celle d'un départ volontaire, d'un suicide, d'un accident ou d'un enlèvement. Les constatations ont démontré qu'au moment de sa disparition, Delphine Jubillar ét [...] Lire la suite