La date est fixée : le 4 mars 2024. C’est à partir de cette date, relaie l’AFP, que se tiendra le procès de Donald Trump, accusé d’avoir tenté d’inverser les résultats de l’élection présidentielle 2020. Le début donc d’un long marathon judiciaire puisque l’ancien président américain, favori de la primaire républicaine, doit faire face à un autre procès en mars à New York, et en mai en Floride. Avant un probable quatrième en Géorgie aussi en 2024. Pour ce procès qui débutera le 4 mars, l’ancien président avait plaidé non coupable le 3 août dernier et ses avocats voulaient qu’il se tienne en 2026. Pas le procureur spécial qui avait d'ailleurs émis le souhait du mois de janvier.

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« Vous demandez un procès spectacle, pas un procès rapide », avait fustigé l'avocat de Donald Trump, John Lauro. Finalement, le délai était trop court pour la juge Tanya Chutkan, qui n’a pas non plus opté pour 2026. Selon la défense, s’il avait fallu respecter le calendrier de l’accusation, la lecture de toutes les pièces du dossier équivaudrait à « lire 'Guerre et Paix' de Tolstoï, de bout en bout, 78 fois par jour », jusqu'au début du procès. « Vous n'allez pas avoir deux ans de plus, cette affaire ne sera pas jugée en 2026 », a continué la juge Chutkan. Dans la foulée, la magistrate a mis en garde Dona...

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