Il y a 60 ans, « Angélique, marquise des anges » enflammait les écrans français

Michèle Mercier dans le film Angélique, marquise des anges (1964).  - Credit:DALMAS/SIPA / SIPA / DALMAS/SIPA
Michèle Mercier dans le film Angélique, marquise des anges (1964). - Credit:DALMAS/SIPA / SIPA / DALMAS/SIPA

Sa chevelure flamboyante et ses courbures sensuelles sont entrées à jamais dans l'histoire du cinéma des sixties… C'est l'époque où les sex-symbols incendient les écrans, de Bardot à Sophia Loren, dans des films qui commencent à saper les dernières digues du puritanisme avant le tsunami soixante-huitard. Et Michèle Mercier s'invite à son tour dans la danse en incarnant la sulfureuse et rebelle Angélique, ballottée entre l'amour et les intrigues à la cour de Louis XIV, dans une saga historique teintée parfois d'un érotisme plutôt osé – qui ne sera pas étranger à son formidable succès…

Quand on lui propose le rôle, elle n'est pas la favorite du casting. Le producteur Francis Cosne, qui a racheté les droits de la Angélique, marquise des anges aux auteurs Anne et Serge Golon, mise sur une grande star pour interpréter la jeune aristo, dont les aventures sont traduites dans une quinzaine de pays – 40 millions d'exemplaires vendus.

Il veut Brigitte Bardot, qui refuse de tourner un film d'époque, Mireille Darc décline à son tour, Deneuve ne convient pas, il tente Marina Vlady, qui accepte avant de se retirer pour rejoindre Jean-Luc Godard dans Deux ou trois choses que je sais d'elle… Cosne se rabat alors sur Michèle Mercier, une comédienne prometteuse qui a déjà donné la réplique à Vittorio Gassman et fait ses armes avec François Truffaut, Jacques Deray ou Jean-Pierre Melville. Sans compter sa plastique de rêve…

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