55 millions d'euros réclamés... le litige Mbappé-PSG devant la LFP ce mercredi
Saisie par Kylian Mbappé, la commission juridique de la LFP va se réunir ce mercredi matin. Le capitaine de l'équipe de France, qui avait d'abord adressé une mise en demeure, souhaite obtenir le versement de salaires et primes impayés par le PSG. La saisine concerne près de 55 millions d'euros brut.
Cette somme correspondrait aux trois derniers mois de salaire de Kylian Mbappé au PSG et à sa "prime éthique", lui qui a quitté le club de la capitale à la fin du mois de juin, à l'issue de son contrat. Une partie de sa prime à la signature manquerait également. Le PSG, qui indiquait en juin que des négociations étaient en cours, s'expose ainsi à des sanctions si les accusations sont fondées.
Le conflit en question résulte d'un contrat entre les deux parties qui n'a pas été signé en août 2023, au moment où Kylian Mbappé était mis à l'écart par le PSG. Dans une lettre de son avocate, l'attaquant avait proposé de réduire le montant de plusieurs primes, permettant au club de faire des économies. Mais l'accord n'a donc pas été paraphé et est devenu caduc aux yeux du Français.
Des sanctions possibles pour le PSG
Kylian Mbappé réclame donc notamment une prime de 30 millions brut, dite de fidélité, qu'il aurait dû percevoir en septembre 2023. Le dernier tiers de la prime à la signature, d'un montant de 36,6 millions brut, n'a pas été versé non plus en février 2024. Ses salaires des mois d'avril et mai 2024 n'étaient pas arrivés non plus le 31 mai 2024, au moment où l'avocate de Kylian Mbappé demandait le versement des primes par lettre.
La commission juridique de la LFP peut potentiellement prononcer une interdiction de recrutement en cas de défaut de paiement. L'affaire se prolongera aussi à l'UEFA, également saisie par Kylian Mbappé. L'instance européenne a le pouvoir de retirer sa licence au club parisien permettant de participer aux compétitions européennes. Potentiellement, les deux parties pourraient aussi se retrouver aux prud'hommes voire au pénal.