« État de droit » : Bruno Retailleau dénonce une instrumentalisation de ses propos

Bruno Retailleau à Mâcon, le 28 septembre 2024.  - Credit:Romain Doucelin/SIPA / SIPA / Romain Doucelin/SIPA
Bruno Retailleau à Mâcon, le 28 septembre 2024. - Credit:Romain Doucelin/SIPA / SIPA / Romain Doucelin/SIPA

Il regrette de « faux débats ». Bruno Retailleau, le nouveau ministre de l'Intérieur du gouvernement de Michel Barnier, a déclaré ce mardi 1er octobre que l'État de droit est au « fondement de notre République », tout en estimant que ses précédents propos, prononcés dimanche, avaient été « instrumentalisés ».

Dans un communiqué transmis ce mardi par le ministère de l'Intérieur, le locataire de Matignon est revenu sur la polémique engendrée par un passage de son interview au Journal du dimanche parue le 29 septembre. Le sénateur de la Vendée y avait décrit l'État de droit comme ni « intangible » ni « sacré ». Or, selon le communiqué du jour, l'ancien patron des Républicains (LR) à la Chambre haute considère désormais que l'État de droit est au « fondement de notre République ».

« Le sujet de la protection et de la sécurité des Français est trop sérieux et trop grave pour être instrumentalisé par de faux débats », estime par ailleurs le nouveau locataire de la Place Beauvau. « Il faut regarder la réalité en face, nous le devons aux Français, comme l'a rappelé Michel Barnier : aujourd'hui, le droit ne protège pas suffisamment les Français », écrit-il.

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« Bien sûr qu'il ne peut y avoir de démocratie sans État de droit, sans que la puissance publique ne respecte le droit et les libertés, » poursuit le ministre, avant d'ajouter : « C'est là le fondement de notre Républiq [...] Lire la suite