Élodie Clouvel, l’argent avant l’enfant

Élodie Clouvel, grimace de douleurs et fond en larmes en franchissant la ligne d’arrivée, décrochant la médaille d’argent en pentathlon moderne. Puis, elle se jette dans les bras de Valentin Belaud, son compagnon de vie et d’entraînement depuis près de 12 ans. Il lève les bras de sa championne, heureux que l’un d’entre eux soit sur le podium. Nos deux français exultent.

Ensemble, ils avaient préparé ces Jo de Paris 2024. Mais, « c’est avec une profonde tristesse et le cœur lourd » que Valentin annonçait en juin dernier sa non-sélection pour les Jo de Paris 2024. Les deux amoureux avaient concouru à Rio et à Tokyo, côte à côte, lui chez les hommes, elle chez les femmes. Élodie décrochait déjà la médaille d’argent au Brésil, devenant la première athlète française, hommes et femmes confondus, à conquérir une médaille individuelle en pentathlon moderne.

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À l’origine, le pentathlon distinguait le meilleur soldat : tir, épée, équitation, natation, course. Ces deux amoureux y apportent esthétisme et harmonie. Grands, beaux, fusionnels, ils voulaient décrocher l’or en couple. Valentin est deux fois champion du monde. « Élodie est ma muse », nous confiait-il. « Valentin a un fort quotient intellectuel, moi, un fort quotient émotionnel, nous formons un tout », nous précisait Élodie.

Cette médaille clôture une carrière en dents de scie qui démontre le courage et la ténacité de la Française. À Londres, elle se classe 31e. À...


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