Qui est Élisabeth Perlant, l’épouse de François Bayrou depuis plus de 50 ans ?

L’ancienne enseignante est longtemps restée discrète, ne s’affichant pas avec son époux François Bayrou, très peu friande des mondanités du monde politique.

Élisabeth Perlant est pendant longtemps restée discrète. Elle a fini par apparaître en public avec son époux, comme ici, lors d'une réunion publique en 2011.   - Credit:Bernard Patrick/ABACA
Élisabeth Perlant est pendant longtemps restée discrète. Elle a fini par apparaître en public avec son époux, comme ici, lors d'une réunion publique en 2011. - Credit:Bernard Patrick/ABACA

Jusqu'ici, les rôles étaient bien définis : à lui la politique et la lumière des projecteurs, à elle la vie discrète, à l'abri des caméras et des rumeurs. Mais avec la nomination de François Bayrou comme Premier ministre ce vendredi 13 novembre, Élisabeth Perlant, son épouse depuis 1971, voit leur vie commune prendre un nouveau tournant.

François Bayrou et Élisabeth Perlant se sont rencontrés sur les bancs de l'université. « Ce dont je me souviens, ce sont d'abord ses jambes, droites, belles attaches fines. Puis son visage. Je me suis dit : “Cette fille, elle est pour moi” », expliquait le président du MoDem en 2012, dans la biographie Bayrou l'obstiné de Rodolphe Geisler. Ils se marient cinq mois plus tard, tout juste âgés de 20 ans, et deviennent tous deux professeurs de lettres. La famille Bayrou, qui compte aujourd'hui 6 enfants et 21 petits-enfants, n'a pas manqué de s'étoffer au fil des décennies.

« Babeth » Bayrou « déteste les mondanités »

Pendant toutes ces années, Élisabeth Perlant s'est tenue à l'écart de la vie politique. « Elle considère souvent le monde politique comme léger et manquant de profondeur. Elle pense que cela ressemble trop souvent à la cour de récré », confiait à Gala en 2012 celui qui était alors candidat à l'élection présidentielle. « Nous avons fait ce choix il y a trente ans. C'est une manière pour elle de se protéger, mais pas seulement. Elle aurait détesté être la “femme de” et n'aurait pas supporté la superficialité de ce mon [...] Lire la suite