Élections à la FFF: Samsonoff revendique sa proximité avec Le Graët et salue son "bilan plutôt positif"

Ils sont tous les deux originaires de Guingamp. Et ils se vouent une estime réciproque. Pierre Samsonoff a revendiqué sa proximité avec Noël Le Graët lors de son passage dans l’After Foot ce lundi sur RMC. Le candidat à la présidence de la Fédération française de football a confirmé que l’ancien patron de la 3F le soutenait face à Philippe Diallo. "Oui, il l’a dit assez nettement", a-t-il acquiescé avec le sourire.

Il a en a profité pour saluer le travail de Noël Le Graët durant ses onze ans et demi à la tête du foot français (entre juin 2011 et janvier 2023). "Ça s’est terminé dans de mauvaises conditions. Ça s’est aussi terminé sur des accusations qui ont été démenties depuis par la justice. Mais c’est aussi une période où la fédération fonctionnait bien, une période où l’équipe de France performait. Il y a un bilan qui est plutôt positif de son action à la fédération", a estimé Pierre Sasmonoff.

"J’étais en désaccord avec une manière globale de manager la fédé"

Questionné sur les problèmes de management au sein de la FFF, les soucis internes et les vives tensions qui ont conduit au départ précipité de Le Graët, le chef d’entreprise de 47 ans, administrateur de l’US Saint-Malo (National 2), ancien directeur général adjoint de la fédération et ancien dirigeant de l'En Avant Guingamp, a précisé: "J’étais en désaccord avec une manière globale de manager la fédé. J’étais aussi en désaccord avec un certain nombre d’orientations de fond, notamment sur la place du football amateur."

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Pierre Sasmonoff, qui dirige une société de conseil, a expliqué pourquoi il espère aujourd'hui être élu à la tête de la FFF (les votes auront lieu les 10 et 11 décembre, avant l’annonce des résultats le 14 décembre). "Ce n’est pas la candidature d'un homme, mais la candidature d’une équipe qui veut représenter tout le football français. On a construit notre liste de manière originale, avec des présidents de clubs pros, de ligue ou de district. On a des présidents de club de niveau régional ou départemental, un joueur de football professionnel en activité (Benjamin André), un président de club de futsal… On veut représenter toute la diversité du foot au travers de cette liste. Et le message qu’on veut passer, notamment aux clubs amateurs, c’est que ce vote, c’est l’occasion pour eux de peser sur les décisions fédérales et de commencer à modeler la politique qui s’adresse à eux."

Article original publié sur RMC Sport