Chanel, Balenciaga, Louis Vuitton, Coperni... : à Paris, la mode a fait son show

Au défilé Chanel, Riley Keough, la petite-fille du King, en robe noire, a interprété le tube de Prince « When Doves Cry ».  - Credit:Johanna Geron / REUTERS
Au défilé Chanel, Riley Keough, la petite-fille du King, en robe noire, a interprété le tube de Prince « When Doves Cry ». - Credit:Johanna Geron / REUTERS

En clôture de ce chapitre printemps-été 2025, les marques ont retrouvé le goût du spectaculaire, rivalisant d'effets de surprise tout en affirmant une identité plus affirmée que jamais. Un point final à la hauteur d'une saison estivale soignée et globalement très réussie.

Oiseaux de paradis

C'était le moment de grâce de ce dernier jour de Fashion Week : Chanel retrouvait son fief historique du Grand Palais pour un défilé spectacle tout en nostalgie rappelant les grands moments de l'ère Lagerfeld. Une page blanche, pour cet interlude dans lequel la maison, toujours sans directeur artistique, jouait déjà le nouveau chapitre de son histoire. C'est la nostalgie encore, qui s'est exprimée à travers cette cage à oiseau blanche immense au centre de l'espace, métonymie de la libération de la femme revendiquée par Gabrielle Chanel, et aussi le lointain écho de l'iconique pub Coco Mademoiselle mettant en scène sur une balançoire Vanessa Paradis, remplacée aujourd'hui par Riley Keough, petite fille du King, en robe noire, interprétant le tube de Prince « When Doves Cry ».

Chanel n'a rien perdu de son sens du spectacle, pas plus que de son sens de l'allure, et le studio en charge de cette collection estivale connaît ses codes mieux que quiconque. Il sait interpréter le vocabulaire propre à la maison, son sacro-saint tweed, son noir et blanc, ses perles, ses sacs matelassés, ses camélias, ses marinières, et lui insuffler la légèreté de la saison, en l'agrémentant de frang [...] Lire la suite