« À l’ère de l’I.A., mon film est une ode aux artistes »
Avant même sa sortie, Le Robot sauvage a créé l'événement. La nouvelle production DreamWorks Animation (Shrek, Kung Fu Panda) bénéficie d'ores et déjà d'une réception critique exceptionnelle outre-Atlantique et devient, de ce fait, l'un des grands favoris pour la course aux oscars qui s'annonce. Phénomène en vue ! Et c'est avec enthousiasme que nous nous joignons à ce concert de louanges : Le Robot sauvage est une œuvre audacieuse qui, si elle réserve de beaux moments de franche rigolade, risque d'émouvoir aux larmes le plus revêche des spectateurs.
Une prouesse lorsqu'on sait que le film est dénué de personnages humains. Le héros est en effet l'unité robotique ROZZUM 7134, alias Roz, échouée sur une île sauvage. Programmé pour servir les humains, cet engin ultra perfectionné doit trouver sa place au milieu d'animaux hargneux, tout en s'occupant d'un oison dont il a accidentellement tué les parents. Nous avons interrogé l'auteur-réalisateur du film, l'enthousiaste Chris Sanders, sur les innombrables défis narratifs et les étonnants parti-pris esthétiques de son petit bijou.
À LIRE AUSSI « Le Robot sauvage » : les studios DreamWorks retrouvent leur mojo
Le Point Pop : Votre film est tiré de l'œuvre de Peter Brown, qui aborde un thème que l'on retrouve dans quasiment tous vos films : la rencontre des contraires.
Chris Sanders : C'est en effet ce qui m'a attiré dans ces récits : les personnages d'abord, puis la situation dans laquelle ils sont propulsés. En outr [...] Lire la suite