À 82 ans, Paul McCartney brûle toujours la scène

Paul McCartney lors de son concert à Mexico le 17 novembre 2024.    - Credit:ImageSpace/Sipa USA/SIPA
Paul McCartney lors de son concert à Mexico le 17 novembre 2024. - Credit:ImageSpace/Sipa USA/SIPA

Il est l'un des héros des sixties, avec Bob Dylan, Mick Jagger, Rod Stewart, toujours debout : Paul McCartney, survivant avec Ringo Starr de la fabuleuse aventure des Beatles.

À 82 ans, toujours enthousiaste, la silhouette impeccable et la voix miraculeusement préservée, il continue de parcourir les scènes du monde entier, à l'instar de sa tournée Got Back lancée en 2022, aux États-Unis, et qui passe par la France avec deux concerts complets à l'Arena La Défense, mercredi 4 et jeudi 5 décembre.

Six ans après son dernier passage, il est en forme et de retour avec un concert de deux heures trente et une trentaine de classiques qui jalonnent une carrière de six décennies marquée par la fin des Beatles, l'aventure des Wings, la mort brutale de John et la disparition de George. Autant dire qu'il porte sur ses épaules un héritage qui symbolise la vitalité, le génie aussi de la pop britannique.

À 20 h 40, juste après la fin de la bande-son de « A Day in the life » qui résonne dans l'immense salle, Paul McCartney fait son entrée sur scène avec ses fidèles musiciens et attaque, accompagné par sa basse Hofner, avec « Can't buy me love », qui nous renvoie soixante ans en arrière.

Les Beatles, version Intelligence artificielle

Le ton est donné, énergique, sans fioritures, soutenu par une rythmique parfaite. Des Beatles, il passe à la période des Wings, avec « Junior's Farm » (1974), single bucolique en souvenir de sa ferme en Écosse avec son épouse Linda – et à « Letting g [...] Lire la suite