"Spiderman : new generation" : le meilleur film de super-héros de l’année !

Peter Parker passe le flambeau

Copyright : Sony pictures
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On adore Peter Parker mais, entre la trilogie avec Tobey Maguire, le film avec Andrew Garfield et la dernière version avec Tom Holland, le personnage a eu suffisamment d’heures de gloire au cinéma. Il est également présent dans cette aventure mais au second plan : l’action se concentre en effet sur Miles Morales, un ado qui se fait lui aussi piquer par une araignée mutante. Alors qu’il découvre ses pouvoirs, conscient de ce qu’ils impliquent, il rencontre Peter Parker, le premier Spider-man de l’histoire qui lui demande de l’aide pour empêcher Le Caïd de détruire le monde.

Il prône la diversité

C’est la première fois que Spider-man prend les traits d’un garçon, fils d’un afro-américain et d’une latino-américaine. Après Black Panther, Marvel donne à nouveau l’exemple avec ce personnage métis, créé par le scénariste Brian Michael Bendis et la dessinatrice Sara Pichelli dans la bande dessinée Ultimate Comics: Fallout #4 en 2011.

Il n’y a pas UN mais SIX Spider-Men

Copyright : Sony Pictures
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En ouvrant un portail vers des dimensions parallèles, Miles Morales laisse entrer dans son monde les Spider-men des autres univers qui l’aident dans son combat contre le Caïd. Parmi eux: Spider-Gwen, la version super-héroïque de Gwen Stacy, Spider-ham, petit cochon tout droit sorti des Looney Tunes, Penny Parker, une héroïne manga se battant à l’intérieur d’un robot rouge et bleu, et le Spider-Man noir, justicier en imperméable provenant des années 30. Chacun ayant bien sûr des caractéristiques liées à leurs origines qui boostent formidablement le récit et la mise en scène. La bande sonore, les dessins et les effets visuels s’adaptent en effet à chacun des personnages.

Miles est un ado de son époque

Si Peter Parker était déjà un excellent Spider-man, Miles a ce petit truc en plus : sa modernité. Si comme tous les ados, il craint le regard d’autrui et se montre maladroit avec les filles, il aime aussi le graff, le hip hop et les comics dont il est lecteur.

C’est à la fois nouveau et vintage

Si l’apport d’autres personnages et le nouveau visage de l’homme-araignée donnent un coup de neuf à la franchise, ce dessin animé fourmille d’hommages au comics d’origine et aux premières séries télévisées consacrées au héros. C’est pop, drôle, spectaculaire et ultra-rythmé ! Un bijou du genre.

De Bob Persichetti, Peter Ramsey, Rodney Rothman. USA, 1h50.

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