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Sous le feu des critiques, Trump dissout deux instances économiques

Isolé depuis qu’il a refusé de condammer les agissements de groupes néonazis rassemblés à Charlottesville, Donald Trump a choisi la manière forte. Le président américain a annoncé dans un tweet la dissolution de deux instances économiques. Plusieurs de leurs membres – des PDGs de grands groupes, qui le conseillaient sur les sujets économiques – avaient démissionné suite au propos tenus lundi par Donald Trump. Rather than putting pressure on the businesspeople of the Manufacturing Council & Strategy & Policy Forum, I am ending both. Thank you all!— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 16 août 2017 Le malaise ne cesse d’enfler depuis que le chef de la Maison Blanche a estimé que les responsables des violences en marge du rassemblement néonazi de Charlottesville samedi dernier étaient à chercher “des deux côtés” : suprémacistes blancs comme antiracistes. Fait rare, ses deux prédécesseurs républicains encore en vie, George Bush père et fils, ont appelé à “toujours rejeter le racisme, l’antisémitisme et la haine sous toutes ses formes” dans un communiqué commun. Statement from Presidents George H. W. Bush and George W. Bush: pic.twitter.com/sdnLrAWWBC— Tom Namako (@TomNamako) 16 août 2017 Certains alliés des Etats-Unis ont a ussi fait part de leur consternation : la Première ministre britannique Theresa May a assuré ne voir “aucune équivalence entre ceux qui ont des opinions fascistes et ceux qui s’y opposent”. Le ministre Israélien de la Justice, a considéré que les néo-nazis américains “devaient être poursuivis”. Depuis Berlin, où une manifestation antiraciste a été organisée, la chancellerie allemande a dénoncé le comportement “répugnant” des suprémacistes blancs américains, et “l’attentat” qui a coûté la vie à une jeune femme.