Soupçons de "favoritisme" : Dussopt "conteste l'idée d'arrangement" et va "continuer à convaincre de sa bonne foi"

Le ministre du Travail conteste les faits qui lui sont reprochés et souligne n'avoir qu'un souhait, "continuer à convaincre de ma bonne foi."

Olivier Dussopt contre-attaque. Invité ce samedi matin sur l'antenne de France Inter, le ministre du Travail est revenu sur la décision du parquet national financier (PNF), qui a décidé de retenir à son encontre l'infraction de "favoritisme" dans le cadre d'un contrat conclu avec la Saur, une entreprise de gestion de l'eau, lorsqu'il était maire d'Annonay (Ardèche) en 2009.

"Le parquet considère que dans le cadre d’une procédure de marché public, en 2009, il y a 14 ans, il pourrait y avoir une infraction de favoritisme. C’est une thèse que je conteste, et je n’ai qu’un souhait c’est de continuer à convaincre de ma bonne foi", insiste-t-il.

Dans le détail, le ministre indique sur cinq reproches possibles, "les explications données avec mon avocat ont convaincu le parquet de ma bonne foi sur quatre points", assurant que "sur quatre points il y a lieu de classer en retenant qu’il n’y a pas de poursuites pour corruption, ni prise d’intérêt, ni enrichissement."

Sur le cinquième point retenu, Olivier Dussopt insiste, "je vais continuer à me défendre dans une position de bonne foi."

"Cette histoire était connue"

En ce qui concerne sa fonction et l'appui donné par la Première ministre Élisabeth Borne, le ministre rappelle que "les échanges avec la première ministre ne regardent que nous, c’est un principe de discrétion que j’ai."

En revanche, le ministre assure que la cheffe du gouvernement était bien au courant de l'histoire au moment de sa nomination. "Cette histoire était connue", indique-t-il, pointant les nombreux articles de presse écrits à ce sujet dès 2020.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Olivier Dussopt : le parquet national financier retient l'infraction de "favoritisme" mais pas les faits de corruption