Soupçons de violences à l'encontre d'un journaliste: Nunez veut "essayer de comprendre le contexte"
Les défilés du 1er-Mai, marqués lundi par des violences à Paris et dans plusieurs grandes villes, ont fait 406 blessés parmi les policiers et gendarmes et au moins 61 parmi les manifestants. La presse n'a pas été épargnée, puisque le journaliste de Brut Rémy Buisine a affirmé à BFMTV avoir reçu des coups de matraque et un coup de pied à la tête par un policier place de la Nation, à Paris.
Invité de BFMTV ce mardi, le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a annoncé l'ouverture d'une enquête administrative sur ces faits pour essayer de "comprendre le contexte".
"Comprendre le contexte"
Sur le plateau de BFMTV, Laurent Nuñez indique que ces événements concernant Rémy Buisine lui sont "immédiatement parvenus" lundi. Il précise que le journaliste Rémy Buisine "a même evoqué la possibilité d'avoir été touché par une grenade de désencerclement".
"Je suis en train de regarder, comme je le fais à chaque fois, pour comprendre les faits: où est-ce que ça s'est passé et dans quelles conditions", poursuit-il.
Le préfet de Paris explique par ailleurs que les grenades de désencerclement ne sont utilisées qu'en cas de légitime défense. "Ce n'est pas la grenade lacrymogène, donc on va essayer de comprendre le contexte", conclut-il.
Lundi, l'immense majorité des manifestants parisiens - 112.000 selon la police, 550.000 selon la CGT - a défilé dans le calme. Mais le pré-cortège, où se retrouvent casseurs, radicaux et black blocs, était particulièrement fourni à cette date symbolique du 1er-Mai.