Soupçons d'ingérence étrangère : L'Assemblée nationale étend son enquête aux médias après l'affaire M'Barki à BFMTV
La récente apparition de l'affaire M'Barki à BFMTV a poussé la Commission d'enquête relative aux ingérences étrangères à l'Assemblée nationale, à élargir le spectre de ses investigations aux médias.
Le ver serait-il déjà dans le fruit ? L'Assemblée nationale mène depuis plusieurs semaines son enquête pour débusquer de potentielles ingérences étrangères dans la vie politique et économique du pays. Mais le spectre de recherche de la Commission d'enquête menée par le député Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy va s'élargir aux médias. Un lièvre soulevé par "Politico", à l'origine des révélations sur les agissements de l'ancien journaliste de BFMTV, Rachid M'Barki.
Pour rappel, il est reproché au journaliste d'avoir profité de son émission diffusée entre 00h30 et 4h du matin pour distiller des informations potentiellement infondées ou téléguidées par un acteur étranger. Il a depuis été remercié par la chaîne d'informations en continu, à l'issue d'une enquête menée en interne.
Audition de journalistes
Comme l'indique la page dédiée aux auditions menées par la Commission d'enquête, six journalistes devraient témoigner le 14 mars prochain : Frédéric Métézeau (Radio France), Maxime Tellier (Radio France), Damien Leloup ("Le Monde"), Florian Reynaud ("Le Monde") et Sandrine Rigaud, la rédactrice en chef du collectif Forbidden Stories. Cette sélection n'est pas anodine, puisqu'elle correspond à l'équipe qui a enquêté sur le journaliste de BFMTV et le circuit de "désinformation" mis en place par Israël.
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