Le soulagement

Bien sur, le soulagement. Et l’immense joie de savoir nos quatre confrères enfin libres après un calvaire de près d’un an. La libération d’Edouard Elias, Didier François, Nicolas Henin et Pierre Torres est une magnifique nouvelle pour tout le monde, pour leurs proches évidemment mais aussi pour tous les Français. Et puis pour Libération qui a malheureusement connu de près cette épreuve il y a quelques années lors de la détention de Florence Aubenas et qui la revivait indirectement avec Didier François, aujourd'hui grand reporter à Europe 1 mais qui fait toujours partie de notre famille, tant il a marqué de son empreinte notre quotidien.

Cette libération est aussi une grande nouvelle pour notre métier et pour la liberté de la presse, alors que les journalistes sont de plus en plus choisis comme cibles dans les conflits qu’ils couvrent à travers le monde. En ce moment de bonheur, on ne peut s’empêcher de penser à nos deux confrères de RFI qui ont payé de leurs vies l’année dernière leur volonté d’informer au Mali. Il reste aussi deux ressortissants français encore otages au Sahel, Serge Lazarevic et Gilberto Rodriguez Leal, et personne ne doit les oublier. Mais là, permettons-nous quand même de savourer simplement une bonne nouvelle. Après tout, elles ne sont pas si nombreuses.



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