Soudan, Trump, Espagne : les informations de la nuit

Au Soudan, l’effondrement d’un barrage fait des dizaines de morts. De fortes pluies ont inondé la région d’Arbaat, au nord de la ville de Port-Soudan, dans l’Etat de la mer Rouge, provoquant la rupture de la structure dimanche, selon des témoins. D’après plusieurs médias locaux, citant les autorités, au moins 60 personnes seraient décédées, rapporte Al-Jazeera. Lundi, le bureau des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) faisait état de 30 morts. « Le barrage d’Arbaat est la principale source d’approvisionnement en eau de Port Soudan », rappelle la correspondante de la chaîne qatarie, qui précise que la ville et ses environs « pourraient être confrontés à de graves pénuries d’eau potable en raison de l’effondrement du barrage ». Le Soudan connaît une saison des pluies intense depuis le mois dernier, avec d’importantes inondations, principalement dans le nord et l’est du pays qui ont fait au moins 132 personnes morts, selon le ministère de la Santé.

Etats-Unis : les procureurs révisent l’acte d’accusation contre Trump pour tentatives d’inverser le résultat de l’élection de 2020. Les magistrats ont revu leur approche après que la Cour suprême américaine a jugé que les anciens présidents disposaient d’une vaste immunité. L’équipe du procureur spécial Jack Smith a présenté mardi à un tribunal de Washington un document se focalisant sur le rôle de Donald Trump comme politicien candidat à une élection plutôt que comme ex-président. L’un des « changements sans doute les plus significatifs, c’est que » l’acte d’accusation révisé ne fait plus mention de pressions présumées exercées par l’ancien président sur le département de la Justice dans le cadre de ses efforts pour faire annuler sa défaite électorale, remarque le New York Times. Il semble que cette démarche soit destinée à s’assurer que la procédure puisse suivre son cours, alors que la Cour suprême a déclaré que Trump ne pouvait pas faire l’objet de poursuites pour ses pressions présumées sur le département. Les juges avaient en effet « estimé que les relations d’un président avec le ministère faisaient partie des fonctions officielles essentielles de sa fonction », rappelle le quotidien. Il est toujours très peu probable qu’un éventuel procès se tienne avant la présidentielle du 5 novembre.

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