Soudan : l'ONU négocie le passage de l'aide avec les belligérants, les combats font toujours rage
Le chef des affaires humanitaires des Nations unies, Martin Griffiths, s'est rendu dimanche en Arabie saoudite afin de discuter de l'accès de l'aide au Soudan avec des émissaires de l'armée soudanaise et des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR).
Le patron des affaires humanitaires de l'ONU discute dimanche 7 mai en Arabie saoudite de l'accès de l'aide au Soudan avec des émissaires de l'armée et des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) qui négocient une trêve après trois semaines de combats meurtriers.
Plusieurs "cessez-le-feu" ont été violés dans les secondes suivant leur annonce depuis le début le 15 avril des hostilités au Soudan qui ont déjà fait quelque 700 morts, selon une ONG. L'ONU parle de son côté de 335 000 déplacés et 117 000 réfugiés.
Dimanche encore, des combats ont résonné partout dans Khartoum où les habitants survivent, barricadés sans eau ni électricité et avec des réserves de nourriture et d'argent bientôt à sec.
Alors qu'Américains et Saoudiens assurent que les belligérants négocient une trêve en Arabie saoudite, l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhane, et les FSR du général rival Mohamed Hamdane Daglo ne disent rien des discussions.
Prendre des "engagements" pour laisser entrer l'aide humanitaire
De leur côté, Riyad et Washington ont exhorté les belligérants à "s'impliquer activement" mais n'ont annoncé ni le début formel des pourparlers ni leur teneur.
Avec AFP
Lire la suite sur FRANCE 24
Lire aussi:
Armée soudanaise et paramilitaires doivent entamer des pourparlers en Arabie saoudite
L'ONU regrette avoir "échoué" à éviter la guerre au Soudan
Plus de 330 000 personnes déplacées au Soudan, "accord de principe" pour une semaine de trêve