Gironde - Bretagne: ces futurs mariés se lancent le défi de faire du stop pour rejoindre le lieu de leur cérémonie
Un mariage pas comme les autres. Nikita Möhlmann et Marion Bernard de Lajartre ont décidé de se lancer dans une aventure hors du commun: se rendre au lieu de leur mariage en stop, rapporte le magazine l'Édition du soir de Ouest-France. Un périple de presque 600 kilomètres qu'ils ont décidé de faire chacun de leur côté, en compagnie de leurs témoins respectifs.
Les deux Girondins sont partis lundi 12 août de leur commune de Saint-Denis-de-Pile pour se rendre à Plévenon dans les Côtes-d’Armor en Bretagne. La future mariée y possède une maison familiale, et c'est là-bas, non loin du cap Fréhel, "sur la plage du Château Serein" qu'ils se sont mis ensemble "il y a huit ans".
Les deux tourtereaux expliquent avoir voulu célébrer leurs noces "dans les endroits où (ils) ont commencé à s’aimer".
Partir en stop "a un côté incertain, qui dénote avec le mariage traditionnel", soulignent-ils. "On a formé deux équipes, chacun avec nos témoins".
"En retard pour le mariage"
Vers 10h15 ce lundi, en tenue de mariage -lui dans un costume bordeaux, elle dans une robe blanche-, ils ont commencé à attendre un chauffeur charitable. Peut-être grâce à la banderole "en retard pour le mariage" et aux tee-shirts floqués "SOS Mariage" portés par le frère et une amie du futur marié, deux voitures se sont rapidement arrêtées.
Par la suite, Nikita Möhlmann explique toutefois avoir rencontré quelques difficultés.
"On a attendu presque quarante minutes à Saint-André-de-Cubzac (à moins de 30 km de leur commune de départ, NDLR), on s’est dit que personne n’allait nous prendre…", raconte-t-il.
Heureusement, une guitare trouvée dans un fossé leur a permis de patienter dans la bonne humeur en attendant leur prochain chauffeur.
"La voiture devient un confessionnal éphémère"
Tout est bien qui finit bien, les deux amoureux sont arrivés neuf heures plus tard, à deux minutes d’intervalle, à temps donc pour leur cérémonie laïque sur la plage de Plévenon, prévue ce mercredi 14 août.
Si Nikita Möhlmann et Marion Bernard de Lajartre ont aimé l'adrénaline de la course, ils en ont surtout retenu les rencontres.
"On a eu des conversations intimes avec les gens, la voiture devient un confessionnal éphémère", déclare le Girondin.
Avant d'ajouter: "On ne retient que le positif. Les gens n’ont pas hésité à faire des détours pour nous. Un jour, mon frère m’avait dit qu’il voulait faire une sorte de Pékin Express avec moi. À la taille de son sourire, je crois que l’aventure lui a plu."
À tel point qu'ils ont décidé de remettre le couvert au retour. Ils ont prévu de reprendre la route en stop ce vendredi pour se rendre à Bordeaux, pour une ultime célébration avec des amis.