Sommet sur la Syrie, Trump, Niger, Italie : les informations de la nuit
La Jordanie accueillera un sommet sur la situation en Syrie. La rencontre prévue samedi rassemblera des représentants de Jordanie, Arabie saoudite, Irak, Liban, Égypte, Émirats arabes unis, Bahreïn et Qatar, ainsi que leurs homologues turcs et américains, le chef de la diplomatie de l’Union européenne et l’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, a précisé jeudi le ministère jordanien des Affaires étrangères. “Les puissances mondiales ont déjà commencé à envoyer des émissaires dans la région pour tenter de façonner l’avenir de la Syrie et leurs relations avec les rebelles”, remarque le New York Times. En visite en Jordanie, le secrétaire d’État américain Antony Blinken a notamment appelé à “une transition inclusive” vers un gouvernement “responsable et représentatif”. Évoquant les activités militaires israélienne et turque depuis la victoire rebelle, il a jugé “vraiment important” que tous fassent “en sorte de ne pas déclencher de nouveaux conflits”. Il s’est ensuite entretenu à Ankara avec le président Recep Tayyip Erdogan, dont le pays soutient des forces rebelles luttant contre le contrôle kurde dans le Nord-Est syrien.
Trump “vivement opposé” à l’emploi de missiles de longue portée américains en Russie. “Pourquoi faisons-nous cela ? […] Nous ne faisons qu’intensifier cette guerre et l’aggraver”, a déclaré le président élu dans un entretien au magazine Time. Le républicain a tenu ces propos le 25 novembre, avant sa rencontre avec les présidents français et ukrainien Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky à l’occasion de la réouverture de la cathédrale de Notre-Dame à Paris, précise le journal. Après avoir obtenu en novembre le feu vert de Washington et de Londres pour tirer sur le territoire russe des missiles de longue portée américains ATACMS et britanniques Storm Shadow, Kiev a effectué des frappes en Russie à l’aide de ces armes précises, qui ont à chaque fois provoqué la colère de Moscou.
Au Niger, la BBC suspendue pour 3 mois. C’est “la dernière d’une série de mesures de répression” contre les médias occidentaux depuis que la junte militaire a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en juillet 2023, note le site de la chaîne Al Mayadeen. Le média britannique est accusé d’avoir diffusé des “informations erronées tendant à déstabiliser la quiétude sociale et à saper le moral des troupes” qui luttent contre les jihadistes, selon le ministère de la Communication. Les programmes de la BBC, en langue haoussa notamment, sont diffusés au Niger via des radios locales partenaires et sont très écoutés. Deux autres médias occidentaux sont suspendus au Niger : Radio France Internationale (RFI) et France 24, depuis août 2023, quelques jours seulement après le coup d’État.
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