Sommeil : si vous faites cela, vous êtes sûr de passer une bonne nuit

Young female sleeping peacefully in her bedroom at night, relaxing (Damir Khabirov via Getty Images)

Et si dormir sept à neuf heures par nuit ne suffisait pas pour être en bonne forme ? Selon une récente étude, la qualité de la nuit l'emporterait largement sur la durée du sommeil.

Dormir pendant sept à neuf heures par nuit est gage de "bonne nuit" et de récupération complète. Mais à en croire les conclusions d’une récente étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Sleep, la qualité de la nuit l'emporterait sur la durée du sommeil. Comme l’ont expliqué les chercheurs à l’origine de ces recherches, ne pas se tourner pendant la nuit et s’endormir rapidement pourrait compenser efficacement le fait de passer trop peu d’heures au lit. De plus, cela boosterait le système immunitaire, notamment la capacité à combattre les infections.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont suivi 1 318 nouvelles recrues dans l'armée pendant 12 semaines. Leur travail consistait à suivre les habitudes de sommeil et la santé des participants dans les semaines précédant l'entraînement et dans les semaines qui suivirent leur entrée dans l’armée, période à laquelle ils devaient suivre des routines de réveil strictes. Concrètement, ils se sont rendus compte que les personnes qui ne respecteraient pas les fondamentaux d'une bonne nuit de sommeil étaient trois fois plus susceptibles de souffrir d’une infection respiratoire comme le rhume.

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"C’est un message extrêmement utile"

Pour le professeur Neil Walsh, de l'Université John Moores de Liverpool, ces découvertes devraient changer notre façon de penser au sommeil et à la santé. "La National Sleep Foundation recommande aux adultes de dormir sept à neuf heures par nuit. Pourtant, beaucoup d'entre nous restreignent notre sommeil pour faire place à nos vies bien remplies. Par exemple, nous restreignons régulièrement notre sommeil lorsque nous nous levons tôt pour nos engagements en semaine".

"Mais lorsque vous limitez votre sommeil, vous n'allez pas nécessairement être plus susceptible de tomber malade, cela dépend vraiment de la qualité de la nuit", a-t-il expliqué tout en rappelant la complexité de la société dans laquelle nous évoluons. "C'est un message extrêmement utile dans notre monde trépidant où le sommeil est souvent sacrifié pour d'autres activités."

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